Chapeau Caussade ! Sarlat recommence à zéro
PROMU LORS DE LA SAISON 2019, CAUSSADE EST ACTUELLEMENT LEADER DE SA POULE. LES ANCIENS JOUEURS SONT DEVENUS DIRIGEANTS. ET ÇA MARCHE ! SARLAT APRÈS AVOIR FRÔLÉ LA LIQUIDATION JUDICIAIRE, LE CA SARLADAIS A RÉUSSI À REPARTIR EN FÉDÉRALE 3 AVEC UN NOUVEAU P
du Midi - Karim Baddi
La vie d’un club est semblable à un parcours de montagnes russes, ça monte, ça descend. Il y a quarante ans, c’était l’âge d’or du rugby caussadais. Pour mémoire, rappelons que lors de l’exercice 1982-1983, l’USC avait atteint la finale de Troisième Division face à Rumilly. Pour un petit point de différence (13-12), le bouclier avait pris le chemin des Alpes. La suite ? Ce fut une belle aventure en Deuxième Division (La Fédérale 2 de l’époque). La décennie 2000 fut moins euphorique, celle de 2010 pas trop reluisante avec un retour dans la compétition régionale. En 2016, le club a retrouvé de sa superbe avec la conquête du titre régional de PromotionHonneur. En 2019, l’investissement de l’encadrement, des joueurs et dirigeants a été validé par un retour en Fédérale 3, un niveau plus conforme à l’institution. Après un précédent exercice récompensé par une participation au premier tour éliminatoire, l’USC surfe actuellement sur la vague du succès. Avant d’achever la phase aller
retrouvent
et le prochain déplacement à Tournefeuille, l’équipe fanion loge à la première place. En huit rencontres, le tableau de marche est remarquable avec sept victoires dont deux sur les pelouses de la Salvetat – Plaisance (24-18), Mauvezin (40-29) pour une courte défaite à Gimont (39).
REMETTRE DU SANG DANS LES VEINES
L’ovale caussadaise est actuellement euphorique. La qualité des résultats fait en sorte que le public revient en nombre le dimanche au stade de la Piboulette pour encourager les protégés du manager, Yannick Ricardo. Des résultats qui récompensent l’investissement de l’actuel comité directeur lequel est essentiellement composé d’anciens joueurs. Ces derniers ont fait en sorte de privilégier la fibre locale ce dont confirme le vice-président, Laurent Betton. « Quand on a repris le club, on souhaitait voir le maximum de Caussadais porter le maillot de l’équipe senior soit en réserve ou en équipe fanion. On a remis du sang dans les veines en privilégiant la formation.
Les anciens se
Les ex-joueurs, entraîneurs, dirigeants et présidents du SOV, toutes générations confondues, se sont réunis dernièrement autour d’un bon repas à la salle des fêtes de la commune. En amont, ces « vieux crampons » ont déposé des gerbes au cimetière pour honorer leurs amis disparus et l’idée de créer une amicale est dans tous les esprits.
L’USCP s’illustre aux Trophées du
À l’occasion des Trophées du rugby amateur du 65, organisés par notre confrère de La Dépêche du
Pouyastruc a été honoré à trois reprises : meilleure école de rugby, meilleur duo d’entraîneur (Loic Encausse, Gwenael Faulong) et meilleur joueur de division Honneur, Robin Clarac.
Match reporté
La Salvetat-Plaisance - Rodez (Fédérale 3) a fait l’objet d’un report. Un arrêté municipal interdisant l’accès de la pelouse haut-garonnaise. La rencontre est reprogrammée au 18 décembre.
l’USC, est décédé
Des cadets en passant par les juniors jusqu’aux seniors, nous avons souhaité mettre en place, un projet de jeu commun à ces trois catégories. Au sein des seniors, nous avons sollicité tous ceux qui étaient passés par la formation locale. Une majorité a été séduite par notre discours. Pour le moment, les résultats nous autorisent à être optimistes. » À Caussade, l’euphorie actuelle ne fait pas pour autant tourner les têtes. Dans la cité du cha- peau, on ne s’enflamme pas. On défend le principe « À chaque match suffit sa peine. » Au sein du corps dirigeant, le premier objectif c’est tout d’abord, ob- tenir la qualification le plus tôt possible. « On va tout faire pour rester dans le haut du tableau. Faisons en sorte de nous qualifier le plus tôt possible. Ensuite on se préparera pour les rendez- vous du printemps », ajoute Laurent Betton. Avant de son- ger au printemps, l’USC se con- centre sur le prochain déplace- ment à Tournefeuille, un duel face à un autre ambitieux de la poule.
Fabien Bord-Levère, ancien de
À Toulouse, Fabien Bord-Levère était propriétaire de l’établissement « le Petit Bonheur », rue des Filatiers à Toulouse, un endroit convivial très prisé par les épicuriens toulousains. À 51 ans, il a été tragiquement arra- ché à l’affection des siens, victime d’un accident de la circu- lation. Natif de Carcassonne, il avait la passion ovale chevillée au corps. Jeune, il avait porté le maillot de l’USC, un club dont il connaissait l’histoire sur le bout des doigts. Il avait un petit faible pour Daniel Bustaffa, l’ailier international des années 80. Plus près dans le temps, il avait des tré- molos lorsqu’il évoquait le sacre de l’USC en 2010 face à Saint-Étienne ainsi que l’accession en Pro D2. Il était égale- ment un inconditionnel de notre journal dévorant le lundi et le vendredi l’ensemble des pages. À sa famille très éprouvée, la rédaction adresse ses sincères condoléances.
L «a situation dans laquelle on se trouve est inespérée ! » D’emblée, le constat est posé. Le CA Sarladais est toujours en vie, toujours en compétition, qui plus est en Fédérale. Et c’est l’essentiel. Après le départ contraint de l’homme d’affaires Dominique Einhorn, mis en examen, le club du Périgord noir était au bord du précipice. Ne pouvant plus payer ses joueurs, il a été placé sous la gestion d’un administrateur judiciaire provisoire. Fin juin, les contacts sont réguliers avec la FFR qui permet au club d’accéder à la Fédérale 1, comme cela a été acquis sur le terrain. « On en avait la possibilité, mais c’était avant que 35 joueurs ne quittent le club, raconte François Bourgeois, directeur sportif à l’époque. Avec 26 joueurs dans l’effectif la première semaine de juillet, la solution la plus sage était de repartir en Fédérale 3, d’autant que la Fédération ne nous a pas empêchés de disputer la phase finale. C’est le meilleur moyen de reconstruire. Et surtout, on évite la liquidation du club. » Cela a été rendu possible grâce au concours de plusieurs personnes autour de celui qui est aujourd’hui trésorier et manager des seniors. « C’est ce qui nous a permis d’être là aujourd’hui. Ces personnes gravitent autour du club, s’y sentent bien et aident à leur niveau. C’est le nerf de la guerre. On peut être très reconnaissant du travail effectué par toutes ces personnes. »
UN FOCUS SUR LE FINANCIER
Pour ce qui est des dettes, le courtier en assurance fait bénéficier de ses connaissances (« petites
l’Ain Retour dans
Arrivé en 2003 à Saint-Nazaire dans le sillage de l’emblématique Michel Bernardin, Teddy Veuillet a été un des éléments phares du Sporting nazairien de l’accession de Fédérale 2 jusqu’à la belle aventure de la Fédérale 1. En 19 ans, Teddy aura marqué l’histoire du rugby nazairien avec quelque 200 matchs sous la tunique rouge et noire. Après la liquidation du SNR, il était devenu coentraîneur de la nouvelle structure du Saint-Nazaire Ovalie puis du voisin du RC Trignac. Mais à l’intersaison, Teddy Veuillet a décidé de revenir sur ses terres natales en devenant optimisations, dépenses restreintes ») : « Au niveau des fournisseurs locaux, on est à peu près à jour. Mais il reste nos dettes fiscales et sociales en rapport aux contrats pros et au report de charges de l’an dernier. Le plan CCSF est un crédit à taux 0 qui nous permet de les rembourser. » Au vu du passé récent du club, le financier demeure la priorité de ses dirigeants. Mais il a fallu composer une équipe et un staff. Pour cela, François Bourgeois a convaincu le capitaine et troisième ligne Jonathan Laporte, les entraîneurs Ludovic Perusin et Mathieu Repetto de rester. S’est ajouté Yvan de Muylder, revenu à Sarlat après cinq saisons à Gourdon. De là, plusieurs cadres ont été conservés. Outre Laporte, le talonneur Lucciano Bencivenga et le centre Hemani Paea ont prolongé l’aventure malgré la période difficile vécue à partir de février dernier, tout comme les « joueurs historiques » Maxime Fontenay et Sylvain Olluyn. À cette ossature, de nombreux joueurs de l’équipe réserve, demi-finaliste du championnat de France l’an passé, sont venus renforcés la première. Et l’amalgame a été trouvé, puisque le CA Sarladais pointe à la deuxième place, à un point derrière Figeac. Le public, attendu en masse ce week-end pour le choc entre les deux premiers, est au rendez-vous « peutêtre plus que l’année dernière », grâce aussi aux événements organisés par les dirigeants. « On essaie de faire en sorte que les gens se retrouvent et que ce stade soit un endroit d’identité pour la ville. » À Sarlat, la reconstruction se veut participative. coentraîneur de Villar-Lès-Dombes (Fédérale 2) aux côtés de l’ex Oyonnaxien Silvaire Tian. Avec les supporters nazairiens, nous souhaitons bon vent à l’ex capitaine.
La réserve de Saint- Yrieix-la-Perche forfait
Ce dimanche, Saint-Yrieix-la-Perche, qui recevait Mérignac, a dû déclarer forfait en réserve. La raison à cela était un manque d’effectif, comme ce fut le cas lors des 3e et 6e journées (Rochefort et Tours). Ce forfait est le troisième, ce qui aboutit donc à un forfait général. Lanterne rouge en Fédérale 2 avec 7 points de retard sur le premier non-relégable, les Arédiens vont perdre quatre nouveaux points après ce forfait. La Baule a vécu la même situation.
Le terrain de LègeCap-Ferret provoque le report du choc contre Libourne
Leader de sa poule 5, le Rugby Club libournais n’a pas pu poursuivre son train d’enfer en Régionale 2. En cause, le terrain du stade Frédéric-Sesostris a été jugé impraticable. Ce qui a provoqué le report du choc entre les deux premiers. Lège-Cap-Ferret recevra Libourne le 18 décembre prochain.