Midi Olympique

« Avec Baptiste Germain, on se comprend »

KERMAN AURREKOETX­EA - Demi de mêlée de Biarritz IL ÉVOQUE LES DERNIÈRES PERFORMANC­ES DE SON ÉQUIPE ET REVIENT SUR SON ASSOCIATIO­N, À LA CHARNIÈRE, AVEC BAPTISTE GERMAIN.

- Propos recueillis par Pablo ORDAS

Biarritz vient d’enchaîner trois victoires. Est-ce, selon vous, le signe d’une réelle progressio­n ?

La progressio­n est là, et pas que sur les résul- tats. Elle est aussi là sur les contenus des matchs. Nous sommes centrés sur le processus qui nous permet d’accéder à ces victoires, et aujourd’hui, je pense que nous sommes sur la bonne direc- tion. Nous avons gagné nos trois derniers matchs avec, à chaque fois, un contexte différent. Ceci nous donne de la confiance en tant qu’équipe. Vous savez, nous sommes une équipe jeune et joueuse et c’est bien que l’on ait su montrer que l’on peut gagner dans des conditions qui ne sont pas par- faites. Face à Aix, nous n’avons pas joué de la façon que l’on préfère, mais nous voulons avant tout gagner, alors, tant que la victoire est là, on prend du plaisir.

La pelouse du stade des Alpes est de meilleure qualité que celle d’Aguiléra. À quoi vous attendez-vous, vendredi soir ?

Il faudra s’adapter au terrain. Nous allons es- sayer de ramener la victoire. Pour cela, il va fal- loir être réaliste à tout moment du match. Nous serons à l’extérieur, il faudra respecter l’adver- saire mais, aussi, ne pas avoir peur et avoir con- fiance en nous, en notre système, car nous avons montré que nous sommes capables de tout.

Personnell­ement, vous êtes le numéro 9 le plus utilisé cette année. Avez-vous changé quelque chose, à l’intersaiso­n, pour devenir le premier choix du staff ?

D’abord, je suis très content d’avoir l’opportunit­é de jouer pas mal de minutes. Ça n’a pas toujours été le cas lors des années précédente­s. Après, non, je n’ai rien changé dans ma tête ou dans mon attitude. J’ai juste essayé de montrer que je pouvais faire du bien à l’équipe. Avec le temps, j’ai peut-être progressé sur certains aspects spécifique­s du jeu et nous sommes peut-être arrivés à un moment où les entraîneur­s ont pensé que c’était un bon moment pour me faire jouer.

Depuis plusieurs semaines, vous êtes associé à un autre 9 à la charnière, Baptiste Germain. Qu’est-ce que ça vous apporte ?

Baptiste me dit, à chaque fois, « je sais ce que c’est d’être 9, tu peux prendre des initiative­s ». Le 10 est dépendant du 9 et vice-versa. C’est bien, lorsque quelqu’un connaît les difficulté­s de ton poste. Avec Baptiste, on se comprend. Nous aimons jouer rapidement. Lorsqu’il est en 10, il aime mettre du rythme et moi aussi.

Avec son arrivée cet été, alors qu’on ne savait pas encore qu’il évoluerait à l’ouverture, avez-vous eu peur de voir votre temps de jeu fondre ?

Bien sûr, mais je me suis toujours dit que la concurrenc­e amenait de bons côtés. Tu peux apprendre quelque chose de tout le monde. Je connaissai­s Baptiste, car nous nous affrontion­s depuis les Crabos. Je savais que c’était un très bon joueur et que j’allais pouvoir apprendre beaucoup de choses de lui. J’ai donc regardé le côté positif, comme lorsque Cubelli est arrivé ici.

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