Midi Olympique

Bonsoir tristesse pour le CAB !

PAS GRAND-CHOSE À REGRETTER POUR DES BRIVISTES DÉPASSÉS, NOTAMMENT EN DEUXIÈME PÉRIODE. TOUT OU PRESQUE A TOURNÉ EN LEUR DÉFAVEUR.

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Difficile d’accabler les Corréziens après cette septième défaite de rang. Ils ont évolué un cran en dessous de l’UBB tout simplement, surtout au cours d’une seconde période qu’ils ont largement subie. Les Brivistes n’ont pas réussi à perturber les Bordelais en conquête, ce qui était sans doute leur secret espoir. La touche a été contournée (lire cicontre) et seule leur première mêlée a généré une pénalité. Dans ce genre de rencontres, on ne peut guère que se concentrer sur des faits de jeu en se disant que si ça n’était pas arrivé, l’issue de la partie en eut été changée. Le carton jaune de Julien Delannoy en fut le parfait exemple. Oui, il aurait pu éviter son plaquage à retardemen­t à la tête de Matthieu Jalibert. Les Brivistes auraient-ils gagné sans ça ? Une sortie sur saignement de Esteban Abadie désorganis­a également la touche à des moments clés, on le vit sur l’essai de Matthieu Jalibert qui profita via Cobilas d’un lancer qui loba tout l’alignement. Sans doute le tournant du match.

Le manager du CAB, évoqua des choix trop ambitieux sur des ballons récoltés à proximité de la ligne adverse : « Avec un ballon glissant, on a joué au large sur une ou deux situations alors qu’on aurait pu décider de faire des ballons portés », expliquait un Arnaud Méla visiblemen­t désireux de ne pas dramatiser davantage la situation. Les Brivistes ont aussi perdu très tôt Stuart Olding, touché aux cervicales, évacué sur civière : un moment pénible à vivre. Il est en effet rare qu’un arrêt de jeu dure aussi longtemps. On se serait passé de la tension qui s’abattit sur le stade. « Reste-t-il des leviers ? Oui, heureuseme­nt, on va récupérer des joueurs qui vont nous régénérer, on va aussi donner du repos aux internatio­naux qui étaient un peu au bout du rouleau (Tuicuvu, Ceccarelli, Lobzhanidz­e, Paulos, NDLR). Et la Coupe d’Europe va nous amener un peu de fraîcheur. Ensuite notre maintien va commencer à se décider lors du derby contre Clermont. »

Il eut un mot aussi pour les trois benjamins, Mathis Ferté (bel essai), Léo Carbonneau (17 minutes à un poste qui n’est pas le sien), ou Oskar Rixen, autant de jeunes pousses qui offrent une lueur d’espoir...

SAÏD HIRÈCHE : « TOUT N’EST PAS À JETER ! »

« Je suis très déçu parce qu’à la mi-temps, il n’y a que 13-6. Nous n’étions pas trop loin, mais une minute trente après le début de la seconde période, nous avons pris un carton jaune alors que l’arbitre nous avait avertis sur les attitudes dans les rucks… On a réussi à rester soudés dans un premier temps, puis nous avons pris cet essai sur la touche lobée, puis trois points de plus. Ensuite, nous nous sommes exposés et nous avons fait des choix qui n’étaient pas bons. Mais tout n’est pas à jeter dans ce match-là. J’ai noté beaucoup d’envie et de déterminat­ion, mais quand on passe trop de temps à défendre, on fait forcément des fautes… En touche, Bordeaux a bien joué le coup c’est vrai. »

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