Midi Olympique

Le mot de la fin

- Par Jean-Pierre DUNAND

STADE FRANÇAIS - PARIS POUR LA TROISIÈME FOIS CONSÉCUTIV­E LE CLUB PARISIEN A FAIT BASCULER SON MATCH DANS LE FINAL.

Il y avait eu, lors de la douzième journée, cet essai pointé à l’ultime minute par Dawaqa pour préserver un partage à domicile face à Clermont (14-14). Il y avait également eu, lors de la journée suivante, cet autre essai inscrit dans le final (76e) par Ahmed pour arracher la victoire sur la pelouse de Bordeaux-Bègles (26-30). Dans l’Ain, pour la troisième fois en trois rencontres, le Stade français a eu le mot de la fin pour tout d’abord renverser la situation en inscrivant treize points dans les vingt dernières minutes, mais aussi, dans un registre défensif cette fois, en résistant durant près de cinq minutes aux assauts des Oyomen. Karim Ghezal ne manque pas de se réjouir de cet enchaîneme­nt : « il y a eu des périodes durant lesquels, avec un point de retard nous n’arrivions pas à remonter. Sur ces trois derniers matchs, même distancés nous n’avons rien lâché, cela souligne le caractère de l’équipe. Il y a de la part de l’ensemble des composante­s du groupe, joueurs, staff, encadremen­t médical, un engagement sans faille. Nous avons un effectif conséquent, mais il vient d’enchaîner dix-sept rencontres à la suite. Toute la difficulté était de parvenir à gérer cette longue suite avec pour finalité d’arriver en fin de saison, au moment des phases finales, avec un effectif frais. » De gestion et de compétitiv­ité il a aussi été question dans l’approche de la confrontat­ion avec les Oyomen. L’entraîneur parisien ne manque pas de le souligner : « notre coaching a été performant. Nous étions dans le match mais il fallait modifier certaines choses. Nous avons cherché à proposer un jeu plus frontal, plus direct En seconde période nous avons su gagner le territoire. »

TRAVAIL DE SAPE

Si l’apport du banc ne saurait être contesté, Karim Ghezal sait l’importance du travail de sape réalisé durant près de 60 minutes par certains cadres du groupe comme Sekou Macalou ou Paul Alo Emile. Il en souligne d’autres aspects : « Nous n’avions que deux joueurs de seconde ligne, Pierre-Henri Azagoh et Tanginoa Halaifonua. Je leur avais demandé de faire un grand match, ils l’ont fait durant 80 minutes. »

En s’assurant pour la troisième fois consécutiv­e le mot de la fin, le Stade français s’est hissé tout en haut du classement. Karim Ghezal apprécie en glissant à son tour le mot de la fin : « nous avons terminé fort, nous voulons redémarrer fort. Après une coupure, la semaine qui précédera la réception de Perpignan ne sera pas une semaine de reprise mais bien une semaine de préparatio­n que nous aborderons physiqueme­nt et mentalemen­t sans avoir de doute. »

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Sekou Macalou et les cadres parisiens ont été particuliè­rement performant­s. Photo IconSport

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