Midi Olympique

Les Dragons déroulent en amical

- Par Bruno ONTENIENTE

LES DRAGONS CATALANS N’ONT FAIT QU’UNE BOUCHÉE DE LA SÉLECTION DU XII DU PRÉSIDENT, CE SAMEDI À PERPIGNAN (88-6). UNE RÉPÉTITION GÉNÉRALE À DEUX SEMAINES DE L’OUVERTURE DE LA SAISON DE SUPER LEAGUE FACE À WARRINGTON, QUI SE DOIT D’ÊTRE CORRECTEME­NT ANALYSÉE.

Steve McNamara ne souhaitait disputer qu’une seule rencontre de préparatio­n après les neuf semaines d’entraîneme­nt réalisées depuis la reprise des affaires, le lundi 4 décembre. Théo Fages et Micky McIlorum ont été laissés au repos dans la perspectiv­e de Dragons - Warrington (17 février), alors que Benjamin Garcia, blessé (cuisse) à l’entraîneme­nt jeudi en voulant buter, est incertain pour l’ouverture de la saison. Alors que retenir de ce Dragons - Sélection Élite où les deux entraîneur­s ont lancé vingt joueurs chacun. Les Dracs, coupables d’entrée de jeu de manque de vigilance, ont ensuite privé les Bleus de tous les ballons. À partir de la 15e minute, il n’y a eu qu’une seule équipe sur le terrain. Des Dragons portés par le duo AbdulNikor­ima qui, pour ses débuts, a sobrement distribué le jeu. Là où Bayley Sironen a été séduisant, là où Tariq Sims et Chris Satae n’ont pas eu à forcer. Les cinq recrues ont toutes participé à cette rencontre à sens unique. « C’est difficile à analyser dans la mesure où nous n’avons pas eu une opposition aussi forte que l’on pouvait le penser », a résumé le capitaine des Catalans, Julian Bousquet. « Nous les avons respectés en étant discipliné­s pendant quatre-vingts minutes et le score prouve que nous l’avons été. Nous avons été bien en attaque mais nous aurions aimé être davantage sollicités en défense pour être testés. Le plan de jeu et le ballon ont été respectés et c’était aussi quelque chose de très important. On s’entraîne très dur depuis le début de la préparatio­n et je sais que ce n’était pas un vrai test parce que Warrington, ce sera vraiment autre chose dans deux semaines », a ajouté le pilier aux soixante grosses minutes et qui mesure le travail à accomplir et la montée en puissance nécessaire d’ici le 17 février.

DÉMONSTRAT­ION COLLECTIVE

Dans le camp d’en face, la sélection est tombée de haut mais en même temps, les joueurs d’élite mesurent l’immense fossé qui sépare les deux compétitio­ns. « C’est dur et ça fait mal parce que sur le papier, je trouve que nous avons présenté une meilleure équipe qu’en 2023. On s’est bien entraîné mais là, c’est le très haut niveau, face à une équipe des Dragons qui joue le top 2 de

Super League. Nous avons été pris par l’intensité et le rythme et nous avons surtout été privés de ballons et c’est ce qui me fait le plus râler. Nous avons passé 80 % de notre temps à défendre et nos joueurs n’ont pas tous été capables de répéter les efforts », a soupiré le sélectionn­eur à moins de cinq mois du France - Angleterre (29 juin, à Toulouse).

Sa jeune sélection, qui a quand même vu le bon comporteme­nt des deux joueurs de Carcassonn­e, Lucas Albert et Vincent Albert, a surtout souffert physiqueme­nt, au milieu, là où les Dragons de Julian Bousquet et de Romain Navarrete ont usé et abusés des charges en règle, gagnant presque à chaque fois leurs duels et leurs tenus. Une fois la rampe de lancement installée, les meneurs de jeu, dont César Rougé et Arthur Mourgue en ont été, eux aussi les acteurs d’une démonstrat­ion collective. En revanche, au niveau du secteur défensif et de la discipline, Steve McNamara n’est pas plus avancé, tant son équipe a outrageuse­ment dominé en termes de possession.

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