La vie des institutions
Ses poursuites judiciaires pour lutter contre le cyberharcèlement des arbitres et des joueurs World Rugby a décidé de passer à l’action suite aux menaces subies par les arbitres lors de la dernière Coupe du monde. Durant le Mondial en France où les officiels de match ont été particulièrement ciblés - harcèlement via les réseaux sociaux, menaces, sifflets -, la limite a été dépassée selon World Rugby qui a décidé de se mobiliser contre les actes de cyberharcèlement envers les joueurs et les arbitres. Des poursuites judiciaires ont été lancées en Australie et d’autres sont en cours dans plusieurs pays grâce à un processus de signalement qui avait été mis en place pendant la dernière compétition mondiale. C’est grâce à ce partenariat entre World Rugby et la société Signify Group que plus de 900 comptes ont été surveillés pendant le tournoi et plus de 1 600 comptes abusifs ont été signalés aux plateformes, entraînant la suppression de 90 % des contenus. Pendant les sept semaines du tournoi, les comptes de tous les officiels de match (et ceux de leurs familles) ainsi que les réseaux sociaux officiels de World Rugby ont été surveillés. « Grâce à notre partenariat avec Signify Group, nous avons pu démasquer et identifier les auteurs d’abus et prendre des mesures grâce aux forces de l’ordre dans de nombreux pays, a déclaré le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin. Nous espérons que les poursuites judiciaires enverront un message clair indiquant qu’un tel comportement n’est pas toléré et que même si une personne se cache derrière un pseudonyme sur un réseau social, elle sera identifiée et pourra être inculpée. » World Rugby a d’ailleurs confirmé avoir étendu son partenariat avec Signify Group pour couvrir les officiels de match internationaux pour l’année 2024, tant chez les femmes que chez les hommes.