Midi Olympique

Le Vendée Rugby Féminin grandit

FÉDÉRALE 2 LE VRF S’ACTIVE EN VENDÉE POUR PROMOUVOIR LA PRATIQUE DU RUGBY FÉMININ ET SÉDUIRE DE NOUVELLES PRATIQUANT­ES.

- Par Pablo ORDAS

C’est au mois de juin 2023 que le Vendée Rugby Féminin a soufflé sa dixième bougie. À cette occasion, le club a pu se poser, un instant, pour regarder dans le rétroviseu­r et se rendre compte de tout le chemin parcouru sur la décennie écoulée, des débuts avec du rugby à VII développem­ent jusqu’à la création d’une équipe à XV en Fédérale 2. « À l’époque, le VRF avait vu le jour grâce à l’initiative de quelques joueuses, qui ne trouvaient pas leur compte dans les clubs distants. Chaque année, nous grossisson­s les effectifs et nous montons en niveau. Tout ça, c’est un travail de longue haleine », explique Émilie Charrier, la présidente. Deuxièmes au terme de la phase de brassage du championna­t de Fédérale 2 (39 points), les filles du VRF se sont qualifiées pour la poule haute, mais la seconde partie de saison est plus compliquée, puisqu’elles sont aujourd’hui dernières. « Nous avons eu beaucoup de blessures pendant la trêve de Noël. Avec un effectif très restreint, nous avons du mal à arracher des victoires », poursuit Charrier.

Pour autant, cette succession de défaites ne risque pas d’être de nature à décourager les

Vendéennes, motivées et animées par l’envie de développer le rugby féminin sur le territoire. « Que les femmes soient novices, débutantes ou expériment­ées, nous voulons faire découvrir le rugby à tout le monde, appuie la présidente. À cela, on essaye d’ajouter de la performanc­e, nous voulons de la qualité et des résultats sportifs. »

BIENVEILLA­NCE ET CALENDRIER

Le secret de la recette ? « Il faut un accueil et une prise en charge bienveilla­nts sur chaque fille qui viendra essayer ce sport, peu importe son niveau, insiste Charrier. Les femmes ne viennent pas spontanéme­nt, il faut aller les chercher, les convaincre, parler des valeurs de ce sport, de l’acceptatio­n de la différence. Elle est là, la clé. » Aussi, le VRF se montre très actif dans sa communicat­ion sur les réseaux sociaux. Un calendrier mettant en avant les joueuses est édité chaque année. « On se plaît beaucoup à le faire, avoue la dirigeante. Il permet de changer le regard sur le rugby féminin et sur les joueuses ». C’est l’autre objectif du club.

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Photo Grégory Remaud Les filles vendéennes progressen­t bien.

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