« Wakefield, un grand moment de ma vie sportive »

SYLVAIN HOULES (Entraîneur du Toulouse olympique XIII) TOULOUSE SE DÉPLACE SAMEDI À WAKEFIELD, LE LEADER ACTUEL. UN CLUB QUE CONNAÎT BIEN L’ENTRAÎNEUR TOULOUSAIN, SYLVAIN HOULES. IL A PORTÉ LES COULEURS DU TRINITY. IL ÉVOQUE SES SOUVENIRS ET LE MATCH DE SAMEDI. Que représente Wakefield dans votre carrière de joueur ?

Un grand moment de ma vie sportive, une période qui a marqué ma carrière de joueur.

C’est-à-dire ?

Lors de ma carrière en Angleterre, j’ai connu trois clubs : Londres, Huddersfield et Wakefield, le dernier club anglais où j’ai évolué avant de retourner en France. Un club où se mêlent à la fois, les bons et aussi les mauvais souvenirs.

Évoquons tout d’abord les mauvais ?

Dans ma carrière, j’ai eu deux sérieuses blessures au genou : une rupture des ligaments croisés et une du tendon rotulien. À l’automne 2003, je me blesse avec l’équipe de France lors des matchs d’automne. Je suis touché au tendon rotulien. Cette blessure ne m’a pas permis de joueur lors de la saison 2004. Cette année-là, je fais une saison blanche avec Wakefield, c’était très frustrant.

Évoquons désormais les bons ?

En 2005, j’ai effectué ma rééducation, je suis apte à retrouver la compétition. Je retrouve ma place dans le groupe. L’équipe reste sur une sévère défaite face à Londres. Shane McNally, l’entraîneur de l’époque, me titularise pour le traditionnel match du lundi de Pâques qui est une tradition en Angleterre. Nous nous déplaçons à Leeds, le leader de la Super League. Le stade d’Headingley est plein. Il y a plus de 18 000 spectateurs, nous ne sommes pas du tout favoris. Or, ce jour-là, tout nous réussit. On s’impose 44-28 face au grand Leeds. Un sacré souvenir.

Lors de ce passage à Wakefield, des joueurs vous ont-ils marqué ?

J’ai été très impressionné par Gareth Ellis, un deuxième ligne qui a été international sous le maillot de l’Angleterre. Il a poursuivi sa carrière à Leeds puis aux Wests Tigers en NRL. David Solomona était également un joueur hors norme. L’actuel entraîneur des Rabbitohs, Jason Demetriou, a porté le maillot de Wakefield.

Que vous inspire le Wakefield actuel ?

Une équipe bien organisée, développant un jeu de qualité, très dure à l’impact et capable de bien déplacer le jeu. Elle est managée par Daryl Powell, l’ancien coach de Castleford qui a mené les Tigers en finale de la Cup et de la Super League. C’est un excellent technicien. Samedi, on va être confronté à une équipe de Super League. On compte bien relever le défi face au leader du championnat.

Après une période de doute, vous êtes-vous rassurés après la prestation face à Whitehaven ?

Le résultat et le contenu ont été intéressants. Nous étions à la recherche de repères. Cette victoire (424) nous remet en confiance. Ce succès était psy- chologiquement nécessaire. En revanche, tout n’a pas été parfait. Nous sommes encore approximatifs dans notre jeu de passes. Il y a encore des auto

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