Bien plus proches qu’il n’y paraît
LES SIMILITUDES DANS LE STYLE DE JEU DES PROTAGONISTES, AQUITAINS ET NORDISTES, RENDENT PARTICULIÈREMENT ALÉATOIRE LA FORMULATION D’UN PRONOSTIC.
L «e championnat, on en a juste gagné la phase régulière même s’il n’en existe pas vraiment de trophée correspondant. Maintenant, c’est comme la Coupe de France, tous les compteurs sont remis à zéro. Nous ne nous projetons absolument pas sur la Nationale, nous vivons l’aventure avec l’enthousiasme qu’elle suppose, comme des compétiteurs qui décideront de leur sort, si par cas nous devions aller le plus loin possible. » Serein, Yannick Vignette. Il est vrai que l’entraîneur principal des Sallois n’a ni la grosse tête ni les chevilles qui enflent : « Il est arrivé tellement de fois que le mieux classé tombe dès son entrée en lice… Surtout sur un seul match, sans deuxième balle pour se racheter d’un premier service manqué. » Et puis, il y a ce rival nordiste qui en impose : « Parce qu’il est outillé dans toutes ses lignes et joueur dans l’âme. En ce sens, j’ai envie de le comparer à Niort », poursuit celui qui n’est pas le moins du monde surpris de le retrouver dans le grand huit : « Il ne reste que de très bonnes équipes. Ce qui interpelle, ce n’est pas tant le revers infligé à Rumilly mais l’ampleur de l’écart. L’OMR, c’est vraiment du lourd. Nous miserons sur l’intelligence collective, comme avait si bien su le faire Blagnac l’an passé, tout en étant bien conscients de ce que nous sommes. »
MARCQ-EN-BAROEUL, LE VENT EN POUPE
Discrétion, humilité : deux paramètres dont Morgan Champagne et Philippe Caloni tiennent bien évidemment compte à tour de rôle : « Nous avions été secoués là-bas (défaite 29-10, NDLR) lors du match aller. Salles est un leader de haut niveau passé maître dans l’art du grattage et du turnover, il ne faut pas se fier à la taille de la ville, mais plutôt à la qualité du projet de jeu porté par un capitaine polyvalent, c’est le moins que l’on puisse dire. Un bon match ne suffira pas forcément. » Marcq-en-Baroeul est un peu dans la situation d’Anglet. Son formidable succès en Haute-Savoie lui a mis du vent dans les voiles. Mais là non plus, pas question de s’enflammer : « La Nationale est un objectif à terme, certes, mais pas un impératif ab- solu pour la présente saison. Nous voulions nous qua- lifier, c’est chose faite. » Des propos corroborés par Philippe Caloni : « Salles, c’est aussi bien un pre- mier de poule au collectif bien rodé qu’un premier national, un nombreux public viendra l’encoura- ger, nous savons à quoi nous attendre. »
lTricastin n’a rien à perdre en prenant le chemin de Nuitons bien décidés à connaître, cette saison, un second huitième de rang sans avoir à rencontrer les mêmes frayeurs, en barrage, que l’an passé. « C’est du 50-50, se projette son manager Régis Parrot. Il faudra être capable de sortir un match plein pour s’assurer un résultat. » Une façon de glisser que face à un adversaire habitué à bien voyager – deux succès et sept bonus défensifs, le challenge a tout de compliqué.
lNUITS-ST-GEORGES - TRICASTIN GRUISSAN - VILLEFRANCHE/S.
Solide à Mateille où son rideau défensif est un authentique coffre-fort, Gruissan aspire à se rattraper face au XV du Beaujolais de sa fessée ramenée d’Agde. « La clé du match va reposer sur le triptyque intensité, discipline et efficacité, relève Jean-Baptiste Cuq, c’est du 50-50. » Il est vrai qu’au sortir de sept succès en huit matchs, les Caladois ont peut-être actuellement les épaules pour s’en aller taper un grand coup dans l’Aude.
lSur les bords de son étang où seul Annecy a su trouver la solution, Berre, son expérience en bandoulière, montre des certitudes. Pas toujours le cas du promu havrais inconstant en voyage malgré ses trois bonus défensifs ramenés d’Orléans (-3), le patron, Nuit-Saint-Georges (-1) et Villefranche (-2). « On va là-bas en outsider glisse, au Havre, Jérome Dunet, mais aussi en confiance après avoir pris seize points sur notre dernier bloc. »
lBERRE-L’ÉTANG - LE HAVRE CHARTRES - ANNONAY
À Claude-Panier, Chartres est
DIMANCHE > 13 h 30 : Meaux - Blois (à Chartres, 28) ; Vichy - Saint-Jean-enRoyans (à Arnas, 69) ; Seyssins - Rhône sportif (à Saint-Savin, 38) ; Côte Landes - Argelès-Gazost (à Aire-sur-l’Adour, 40) ; Couches - Illkirch-Graffenstaden (à Baume-les-Dames, 25). 14 heures : Stade bordelais - Arcangues-Bassussarry (à Lit-et-Mixe, 40) ; Jacou-Montpellier Nord - Bassin de Crussol (à Monteux, 84).
Thuir - Rodez (à Bédarieux, 34) ; Saint-Savin - Saint-Cernin (à Gerzat, Sucy-en-Brie - Roubaix (à Chauny, 02) ; Saint-Astier-Neuvic - ClermontAubière (à Argentat-sur-Dordogne, 19) ; L’Isle-en-Dodon - Ussel (à Luzech, 46) ; Puilboreau - Nérac (à Saint-André-de-Cubzac, 33) ; Léguevin - Villeneuve-sur-Lot (à Nègrepelisse, 82) ; Servian-Boujan - Marseille Smuc (à Vauvert, 30) ; Auray - Les Sables-d’Olonne (à Saint-Nazaire, 44) ; Vincennes - Couronne-Elboeuf (à Gargenville, 78) ; Saverdun - Sor Agout (à Pennautier, 11) ; Gretz-Tournon-Ozoir - Scuf (à Tremblay-en-France, 93) ; Tournon-Tain - Bellegarde-Coupy (à Saint-Jeande-Soudain, 38) ; Figeac - Guéret (à Egletons, 19) ; Tournefeuille - Quillan-Limoux (à Mazères, 09) ; Epernay - Strasbourg (à Metz, 57) ; Angers - Clamart (à Vendôme, 41) ; Boulogne-Billancourt - Arras (à Montdidier, 80) ; Aire-sur-l’Adour - Castelnau-Magnoac (à Rabastens-de-Bigorre, 65) ; Lons-le-Saunier - Genlis (à Damparis, 39) ; Caen - Cergy-Pontoise (à L’Aigle, 61). Haguenau - Viriat (à Baume-les-Dames, 25) ; Mugron - Gan (à Thèze, 64). Hagetmau - Gradignan (à Lit-et-Mixe, 40) ; Draguignan - Vendres-Lespignan-Sauvian (à Monteux, 84).