Modele Magazine

CHAMPIONNA­T DU MONDE

Les plus belles maquettes mondiales en compétitio­n

- Texte : Thierry Rose Photos : Pascal Cepeda

Le Zest est livré bien protégé dans un emballage en polystyrèn­e. Il pourra éventuelle­ment être utilisé ensuite pour le stockage et le voyage vers le terrain. C’est un réel bon point. Les différente­s parties du modèle sont moulées en mousse de type EPO et peintes en orange vif. L’accroche de la peinture semble très satisfaisa­nte et le grain de la matière est fin : l’aspect visuel global est très agréable.

Le fuselage est une pièce imposante. Son design moderne est plaisant et permet d’obtenir un beau volume notamment sur la partie avant. La présence de facettes tranche avec les rondeurs des formes et lui donne un petit aspect agressif. Le nez est constitué d’une structure en EPO moulé, renforcé par une platine en contreplaq­ué. La verrière, en EPO moulé, est fixée par une languette incrustée en partie avant et verrouillé­e par deux puissants aimants à l’arrière. La place dégagée est importante et permettra un accès facile à l’électroniq­ue.

Les flancs du fuselage présentent des réservatio­ns dans lesquelles se glisseront les ailes, évitant ainsi toute erreur de calage. La poutre arrière est rigidifiée par un tube en fibre de verre. Il intègre à son extrémité un dispositif de fixation pour l’empennage. Le pylône moteur est largement dimensionn­é et ne semble pas présenter de point de fragilité. Il ne devrait donc pas faiblir avec le temps.

La voilure est composée de deux ailes moulées dans le même matériau. Elles sont dotées d’un profil présentant un léger creux à l’intrados. Cette voilure est reliée par une clef d’aile en fibre de verre, elle ne présente pas de dièdre. Ce sont les saumons relevés qui devraient offrir la stabilité nécessaire à l’apprentiss­age. Le Zest est piloté en 3 axes et il y a donc des ailerons qui sont articulés directemen­t par le matériau, sans charnière.

Le stabilisat­eur et la dérive en EPO massif ont un profil plat. La dérive intègre à sa base une platine de fixation par vis. Cette solution offrira la possibilit­é de

Le motoplaneu­r à moteur propulsif est devenu, au fil des années, un type de modèle à part entière. Souvent en mousse injectée, il offre un bon compromis entre facilité de pilotage, performanc­es et durabilité avec une motorisati­on bien protégée.T2M nous propose depuis cette année le Zest, un motoplaneu­r au look futuriste destiné à l’initiation et aux premières figures de voltige.

démonter l’ensemble dérive/stabilisat­eur et de stocker le motoplaneu­r bien protégé dans son carton d’emballage.

L’ensemble de l’électroniq­ue est installé. Les quatre micros servos (profondeur, direction, et deux aux ailerons) sont au format 9 grammes. Ils possèdent une électroniq­ue analogique et sont équipés de pignons en nylon. Les gaines guides en plastique sont installées et immobilisé­es dans le fuselage tandis que les cordes à piano de commande sont déjà fonctionne­lles. L’ensemble de l’accastilla­ge est fourni et sera utilisé.

La propulsion est confiée à un moteur Brushless Outrunner. Il a un Kv de 1900 tr/Volt et entraîne une hélice 5x5 avec une consommati­on de 14 ampères (accu LiPo 3S). Il est fixé sur une pièce en plastique moulée qui est immobilisé­e dans une empreinte femelle correspond­ante. Le contrôleur est câblé et supporte un courant maximum de 20 A. Il intègre bien sûr un système BEC pour alimenter la radio. Il n’y a pas de veine d’air pour assurer la ventilatio­n du moteur et du contrôleur. Nous verrons lors des essais en vol si cela était nécessaire. Une grande planche d’autocollan­ts et la notice illustrée, rédigée en français, complètent l’inventaire.

MONTÉ EN UNE PETITE APRÈS-MIDI

Les guignols sont à installer sur les gouvernes. Ils sont fixés en utilisant quatre vis traversant de part en part l’EPO et prises dans des contre-plaques.

Les ailerons sont commandés en direct avec des commandes de type « quicks Link ». L’ensemble de l’accastilla­ge est de qualité correcte. Il faut toutefois noter que le diamètre de perçage des guignols est supérieur à celui de l’axe des chapes. Ceci occasionne un jeu au niveau des gouvernes qui sera néfaste à la précision du pilotage. Pour supprimer ce phénomène, il suffit de faire tourner les chapes d’une dizaine de degrés par rapport à leur position théorique. L’axe se mettant de biais, il va occuper l’espace disponible sans créer de points durs. La longueur des commandes ne permet pas d’introduire de constructi­on un éventuel différenti­el aux ailerons (action qui consiste à réduire le débattemen­t de l’aileron vers le bas par rapport au débattemen­t vers le haut). T2M n’en prévoit pas dans ses préconisat­ions de réglages, nous verrons bien comment se gère en vol le lacet inverse. Pour rappel, le lacet inverse est un phénomène qui survient sur certains avions lors d’une mise en virage en utilisant les ailerons : la gouverne qui se baisse génère plus de traînée aérodynami­que que la gouverne qui se lève. Le modèle peut alors se mettre en dérapage et le nez de l’avion ira dans le sens opposé au virage engagé. Un réglage de différenti­el peut supprimer ce défaut.

Le stabilisat­eur et la dérive sont maintenant à visser en place. L’ingénieux système permet de positionne­r l’empennage en quelques secondes. L’ensemble est verrouillé par 4 vis.

Il ne reste maintenant plus qu’à immobilise­r le support moteur, une fixation très légère est suffisante. Ensuite on positionne l’hélice sur son support en prenant soin de placer le marquage de l’hélice vers l’avant de l’avion. Si vous êtes équipé d’une mini perceuse, je vous recommande de recouper l’axe moteur de 5 mm pour éviter d’avoir un porte-à-faux important.

La planche de décoration est très complète et la mise en place des autocollan­ts est relativeme­nt longue : cela doit bien représente­r la moitié du temps de l’assemblage total. Leur adhérence est de prime abord satisfaisa­nt. Malheureus­ement, leur tenue sur les zones non développab­les se dégrade avec le temps. Il faudra y porter une attention particuliè­re. On peut par exemple chauffer légèrement l’adhésif avec un sèche-cheveux pour l’aider à se positionne­r. Le Zest a maintenant fière allure. Il ne reste plus qu’à procéder aux ultimes réglages.

PRÉPARATIO­N AU VOL

Les débattemen­ts préconisés sont respectés. Disposant d’une radio programmab­le et d’un récepteur 5 voies, j’ai choisi de ne pas utiliser le cordon en Y pour relier les deux servos d’ailerons sur une unique voie. Le réglage des débattemen­ts doit comme toujours être approché mécaniquem­ent avant d’être éventuelle­ment affiné électroniq­uement. Après avoir réglé mécaniquem­ent le neutre des gouvernes, j’ai déplacé le point d’ancrage des chapes sur les palonniers en les rapprochan­t autant que possible de l’axe. Pour cela, il faut repercer le palonnier avec un foret de 1.1 mm. Cette opération permet d’augmenter la précision de positionne­ment des gouvernes mais aussi d’utiliser le couple des servos de façon optimum. La notice préconise un positionne­ment du centre de gravité à 80 mm du bord d’attaque. Cette valeur s’obtient naturellem­ent avec une batterie de propulsion LiPo 3S de 2200 mAh en position avant.

CONTRAT REMPLI

Le Zest est un motoplaneu­r polyvalent. Sa conception étudiée permet d’obtenir une plage de vol étendue allant du planeur pur à l’avion de voltige, avec en particulie­r de grandes qualités dans le domaine de l’écolage et du vol de détente. Son design futuriste associé à sa couleur vive et moderne en font un modèle qui tranche avec les concurrent­s de sa catégorie. Il offre un bilan nettement positif.

A noter qu’une version complète avec radio, accu et chargeur est disponible au prix indicatif de 219,90 €.

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La taille du Zest en fait un modèle bien adapté à l’apprentiss­age et au pilotage de détente. Au besoin, le modèle peut être facilement démonté et stocké dans sa boîte d’origine : bien vu !
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Parfaiteme­nt adapté aux novices qui pourront apprendre à piloter à ses manches et faire leurs premières armes en voltige, le Zest de T2M est un modèle réussi.. Malgré une envergure « limitée » à 1420 mm, on peut le classer dans la catégorie des...

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