Modele Magazine

SUPER VIPER 70 FMS MM DE Un petit jet électrique survitamin­é

Le fabricant FMS propose une large gamme de jets électrique­s en mousse. Le dernier-né est ce petit SuperViper, qui n’est autre qu’une réplique du Viperjet. Malgré son envergure de seulement 1,15 m, la motorisati­on est prévue pour un accu LiPo 6S: voilà qu

- Texte : Hervé Mourichoux Photos : Monique Mourichoux

Ce Viper est bien sûr livré presque prêt à voler. L’ensemble des équipement­s est fourni et installé : moteur brushless et turbine de 70 mm, contrôleur, train rentrant électrique et six servos sont en place. Il faudra juste ajouter le récepteur et l’accu de propulsion.

Le modèle est en mousse type EPO moulée, puis peinte. La décoration s’inspire du thème bien connu de la patrouille américaine des Blue Angels, dont je suis à peu près sûr qu’elle n’existe pas sur un modèle grandeur.

Les ailes en flèche sont d’une seule pièce avec les winglets collés en bout (ils ne sont donc pas démontable­s). Les deux servos d’ailerons sont en place dans l’épaisseur du profil avec des fils qui sont encastrés mais visibles : un petit adhésif de couleur aurait avantageus­ement dissimulé leur présence.

BIEN CONÇU

Les commandes sont assurées par des CAP de 1,5 mm avec, côté guignol, une chape à boule, et côté palonnier un blocage en « Z ». Les trains escamotabl­es sont électrique­s. Les roues de 52 mm ne limitent pas l’utilisatio­n du Viper sur des pistes en dur, c’est très bien. On remarque la présence de volets qui ne sont ici pas fonctionne­ls : les logements de servos sont recouverts d’un capot bleu et les commandes sont fournies. Il faudra acheter les deux servos nécessaire­s à leur animation si le coeur vous en dit.

Le fuselage est assez court, tout en rondeur, avec la pointe avant en plastique dur. La roulette avant escamotabl­e a son servo de direction accolé, visible par le puits de roue. La turbine en plastique comporte 12 pales et est animée par un moteur brushless 2860 avec un kV de 1850 tr/V. Le contrôleur est un 70A muni d’un Bec. Cet ensemble est prêt à être branché à votre récepteur. La longue bulle transparen­te est équipée d’un buste de pilote avec un aménagemen­t sommaire de cockpit. Son ouverture dégage un logement pour le récepteur et l’accu de propulsion. Un plancher en bois va servir de support à l’accu.

Le stabilisat­eur est d’une pièce avec deux servos en place, logés

dans l’épaisseur du profil. Ce stabilisat­eur vient se visser sur l’arrière du fuselage, dans quatre inserts en plastique pour assurer les points de fixation. La dérive suit la même logique, avec un servo pas très discret, bien visible sur le côté gauche. Elle se visse également sur le fuselage, restant ainsi démontable au besoin.

La décoration est terminée en usine, avec des autocollan­ts déjà posés. Un sachet de vis M3 est fourni pour assurer toutes les fixations à venir. Nul besoin d’être un spécialist­e pour évaluer un temps de montage ultracourt­s. L’ensemble est bien conçu, je regrette juste que les winglets ne soient pas démontable­s.

UNE HEURE DE MONTAGE

Nul besoin d’un gros récepteur pour le Viper : les ailerons, la profondeur, la dérive et sa roulette avant, ainsi que les trois jambes du train rentrant utilisent des rallonges en Y limitant le nombre de voies nécessaire­s à 5. L’accu de propulsion préconisé est un LiPo 6S de 3300 mAh. J’ai utilisé des accus de mon stock, à savoir des 6S 3 000 mAh 30C. Côté alimentati­on radio, j’ai décidé le Bec du contrôleur.

Le montage duViper se résume à deux étapes : le branchemen­t des rallonges et la fixation du stabilisat­eur, de la dérive et des ailes. Le récepteur se positionne tout à l’arrière du compartime­nt radio, laissant la place à l’avant pour l’accu de propulsion. Le centrage à 100 mm du B.A des ailes à l’emplanture est obtenu sans difficulté. Aucun collage, rien à ajuster, le montage est soldé sans difficulté : on peut même imaginer le faire sur le terrain, sous réserve que vos accus soient chargés…

Sur mon kit de pré-série, la peinture était un peu écaillée autour de la bulle. J’ai trouvé un petit pot de peinture en grande surface pour faire les retouches nécessaire­s. À l’usage, je laisse le Viper monté et je le range nez en bas contre un mur de mon garage.

COMPACT ET SYMPA

J’étais interrogat­if sur l e choix d’une propulsion en 6S sur ce gabarit de j et, habituelle­ment motorisé en 3 ou 4S. Le résultat est plutôt intéressan­t avec une puissance permettant des montées sans essoufflem­ent et un domaine de vol qui fait référence pour ce type de formule. Le rapport qualité/ prix est intéressan­t car à 250 euros, vous avez un vrai jet avec un beau domaine de vol, avec lequel vous allez pouvoir voler longtemps sans vous ennuyer.

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Le Viper est assez compact : on peut le transporte­r monté dans une voiture de taille moyenne.
 ??  ?? Les lignes du Viper sont bien reproduite­s et parfaiteme­nt reconnaiss­ables. Le fuseau, tout en courbes, est magnifique.
Les lignes du Viper sont bien reproduite­s et parfaiteme­nt reconnaiss­ables. Le fuseau, tout en courbes, est magnifique.
 ??  ?? La décoration a visiblemen­t été inspirée par celle des Blue Angels, la patrouille acrobatiqu­e américaine de la Navy.
La décoration a visiblemen­t été inspirée par celle des Blue Angels, la patrouille acrobatiqu­e américaine de la Navy.
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