INSTALLATION DU MOTEUR ESSENCE
EN VOL EN ÉLECTRIQUE
L’option thermique est un peu plus longue à équiper. Le servo de gaz est installé, tout comme le réservoir fixé par des sangles en velcro. Le couple moteur est percé pour accueillir les points de fixation de notre EVO 33: le gabarit de perçage fourni va faciliter cette opération. Le moteur est équipé de ses colonnettes, mais leur longueur s’avère un peu juste : j’ai dû rajouter un écrou (5 mm) pour que le dégage- ment du plateau d’hélice dépasse de quelques millimètres du capot. Le moteur est implanté cylindre à plat (comme défini dans la notice), ce qui ne permet pas d’utiliser l’échappement d’origine. Il faudra acheter un pot « style Pitts », spécifique à cette implantation (disponible avec une ou deux sorties). Le couple moteur est percé pour faire passer la commande des gaz, qui est assurée par une CAP coulissant dans une gaine plastique. Il reste à positionner l’allumage électronique sur le flanc de la boîte moteur, là encore fixé avec des colliers rilsan. Un Kill switch est ajouté en série entre le récepteur et l’alimentation (permettant une coupure du moteur à la radio). L’accu est un LiPo2S de 2200 mAh.
Le capot moteur nécessite des découpes pour laisser le passage du pot d’échappement. J’ai dû complètement éliminer la prise d’air inférieure : dommage car elle était plutôt jolie. Une fois cette opération plutôt laborieuse achevée, il ne dépasse dessous que les sorties d’échappement. Le carburateur du moteur étant à l’avant, le starter est accessible au doigt, sans nécessité de confectionner une commande. Le poids du modèle à vide s’établit à 8 100 g, ce qui est proche de la version électrique dès que le réservoir est rempli. Le centrage n’est pas perturbé par ce changement de propulsion. À la mise progressive des gaz, le RV-4 embarque sur la gauche (normal avec la grande hélice), ce qui se contre facilement avec la dérive. Après une dizaine de mètres, le modèle se dresse sur son train principal et décolle en environ 70 mètres, après un ordre à cabrer.
L’avion entame sa montée pour rejoindre une altitude d’évolution sécurisée nous permettant de faire connaissance. Le moteur est réduit d’un tiers pour la prise en main, avec l’enchaînement de quelques hippodromes, histoire de peaufiner les trims. La seule correction nécessaire a été d’augmenter les débattements des ailerons, qui étaient vraiment trop mous lors du premier vol. Pour le reste, c’est impeccable : les virages basiques (ailerons et profondeur) sont parfaits avec un comportement très neutre, sans tendance à engager ou à revenir à