LA GENÈSE DU T-28
Le North American T-28 A Trojan est un avion d’entraînement qui fut utilisé à partir de 1950 par l’US Air Force pour remplacer l e T6-Harvard.Il avait une hélice bipale et un moteur de 800 ch.
Il fut également utilisé par la Marine américaine dans sa version B, avec cette fois un moteur plus puissant, une hélice tripale et un aérofrein ventral. D’une envergure de 10,2 m pour une masse maximale de 3 856 kg, il était propulsé par un moteur Wright R-1820-86 Cyclone de 9 cylindres en étoile. Ses 1 425 ch lui permettaient d’atteindre 552 km/h.
Il fut même utilisé par l’Armée française, dans une version armée, pendant la guerre d’Algérie. souvent le cas sur des warbirds de cette taille. Le stabilisateur et la dérive sont légers et rigides, ils seront à coller, ainsi que les articulations à base de charnières fibre.
Avec son cockpit en place, le fuselage présente un beau volume qui facilitera la disposition des équipements. Sa légèreté est rendue possible par un usage judicieux du bois, surtout nécessaire si on opte pour une motorisation électrique. La verrière parfaitement découpée sera à coller, tandis que les immatriculations, filets et autres décorations sont posés en usine, aucun travail à prévoir dans ce domaine.
On trouve ensuite deux sachets, chacun étant dédié à une motorisation. Le set destiné à la motorisation thermique comprend le bâti moteur en plastique, le réservoir, ainsi que l’accastillage comportant les guignols, les roues, etc. Un autre sachet contient le bâti destiné au moteur électrique, en CTP pré-assemblé pour le couple moteur, avec baguette de renfort triangulaire en balsa.
On trouve aussi deux bustes de pilotes, les trappes de train entoilées, mais également les jambes de train amorties en aluminium usiné. On pourra aussi acquérir en option, un train rentrant électrique pour bénéficier d’un meilleur réalisme.
La notice en anglais se présente sous la forme d’un roman-photo de 35 pages. Cette notice est bien faite, rien n’est laissé au hasard et tout se monte facilement, même sans avoir les compétences d’un maquettiste de haut niveau. En première impression, ce kit de belle qualité et à la préfabrication avancée devrait être plutôt agréable à monter. mie. Un accu 5S peut être choisi, mais à puissance égale, l’intensité va grimper et donner au final une autonomie inférieure, sans gagner beaucoup de poids. Un récepteur 7 voies permet de bénéficier du maximum de possibilité dans les réglages, car les servos de volets exigent une inversion de sens sur l’un d’eux, donc deux voies séparées. À ce niveau de puissance et de taille de modèle, il faut bien entendu retenir un récepteur à portée normale, tandis que la télémétrie peut présenter un intérêt, sans être indispensable : Connaître la puissance du signal, la tension de la batterie de propulsion ou le niveau de carburant sera un plus.