DÉCOUVERTE DU KIT
Après avoir monté quelques modèles de ce fabricant, on se rend compte dès l’ouverture de la boîte que le Revo est plus grand et plus massif. Les quatre tronçons d’ailes ne sont pas de simples planches, ils possèdent un vrai profil symétrique et ça, c’est un grand changement. Ce sera à la fois plus robuste et bénéfique du côté aérodynamique. Le fuselage reste simple puisque réalisé en forme de croix à partir de deux épaisses planches d’EPP. Tous les fraisages et les principales découpes sont faits. Quelques morceaux sont teintés dans la masse. Sur les autres, la peinture en quatre couleurs est jolie et précise. Malheureusement, une petite partie sera masquée par les renforts d’angles du fuselage. À noter que le fabricant propose deux coloris différents. Soit noir et rouge, soit… rouge et noir!
Comme d’habitude, tous les renforts en carbone et en contreplaqué sont livrés et prédécoupés. Les accessoires sont sous sachets. Le train d’atterrissage est une belle pièce en carbone. En revanche, c’est dommage mais les roues ne sont pas fournies. Et ça l’est davantage puisqu’il faut trouver des roues de 40 mm très étroites (moins de 8 mm d’épaisseur) pour qu’elles entrent dans les carénages en mousse, ou bien modifier ces derniers en les élargissant.
La notice de montage n’est pas livrée. Téléchargeable sur le site Internet du fabricant, elle détaille toutes les étapes sur une vingtaine de pages illustrées.
Le combo motorisation a été commandé en même temps que l’avion : un brushless T-Motor AS2212-10 de 1250 kV, un contrôleur T-Motor 18A et une hélice GWS 10x6. Le tout est alimenté par une batterie LiPo 3S de 850 à 1250 mAh. On complète cet équipement avec quatre mini-servos de 10 g DH90 High Speed digitaux. la longueur et de chaque côté pour bien rigidifier en torsion. On retrouve trois autres longerons en plat carbone qui solidarisent bien les volets de profondeur pour empêcher qu’ils ne plient lors de l’effort. Le fabricant a proprement fendu chaque élément pour que les renforts viennent à fleur sans dépasser.
On passe ensuite à la partie verticale inférieure du fuselage qui seront plus accessibles, emprisonnés entre les plaques verticale et horizontale du fuselage. Il est donc très important de s’assurer qu’ils fonctionnent correctement. Les servos recommandés entrent bien sûr sans avoir besoin de retoucher quoi que ce soit.
Le stabilisateur est ensuite rapporté sur la partie horizontale, en tenant compte du détrompeur qui