Modele Magazine

GROSSE SÉANCE DE COLLAGE

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Ce type de constructi­on rompt définitive­ment avec les habitudes du modéliste, même si on est familier des kits prémontés. L’outillage nécessaire se résume à un tube de cyano moyenne, sa bombe d’accélérate­ur et un cutter pour ébavurer certaines parties avant le collage.

En respectant l’ordre des guides vidéo disponible­s sur Youtube, je commence l’assemblage des ailes. Les cinq pièces ne sont pas numérotées ni repérées, mais la forme unique de chaque élément fait qu’aucune erreur d’assemblage n’est possible. Il suffit de déposer un cordon de cyano sur tout le pourtour et sur les renforts d’une section avant de l’appliquer délicateme­nt sur la seconde. Il faut ensuite maintenir en pression les deux pièces tout en pulvérisan­t l’accélérate­ur sur la jonction. Le collage est instantané et on peut immédiate- L’Easymax ne mesure que 1,5 m d’envergure, mais tout est collé et indémontab­le : plutôt gênant pour le transport. S’il n’est pas évident de rendre les ailes démontable­s, la queue peut le devenir plus facilement. ment recommence­r l’opération avec la pièce suivante. En cas de jeu visible entre les pièces ou de doute sur le collage, on peut redéposer un peu de cyano depuis l’extérieur. Après l’hésitation des premières pièces, l’assemblage s’enchaîne très rapidement et il ne faut que quelques minutes pour obtenir les deux ailes. À noter que l’accélérate­ur en bombe doit être appliqué brièvement et à bonne distance, sinon il a tendance à produire quelques traces sur le PLA.

Cela se complique un peu au moment de rassembler par collage les deux ailes, car les emplanture­s ne comportent aucun guide pour soigner l’alignement. À ce moment, il vaut mieux se faire aider pour pulvériser l’accélérate­ur pendant que vous maintenez les deux ailes collées. Il est en effet quasiment impossible de revenir en arrière si l’alignement bord à bord s’avérait imparfait. Vos ailes sont dorénavant en une seule pièce de 1,53 m, et je ne résiste pas à l’envie d’en éprouver la résistance. Reposant seulement sur les saumons, j’appuie au centre en provoquant plus de 10 cm de dièdre. Aucun craquement ni bruit suspect, c’est bon signe.

Les tronçons du fuselage sont rapidement collés selon le même procédé, aussi alignés entre eux par des guides. Seul le dernier morceau avant le tube de queue n’en comporte pas, il faudra être bien vigilant à son positionne­ment. Le fuselage est terminé en seulement trois collages, il est temps d’attaquer la queue de l’appareil. Les demi-stabilisat­eurs sont collés de chaque côté de la dérive, engagés sur des empreintes. Pour sécuriser ce montage, on remettra après coup un cordon de cyano à la jointure. C’est surprenant en l’absence de clé, mais la rigidité de l’ensemble est excellente.

Il faut maintenant assembler les gouvernes de profondeur et d’ailerons. Les deux pièces constituan­t chaque aileron sont collées bout à bout, ainsi que les trois parties composant le volet de profondeur. À nouveau rien de difficile à mener en étant calme et soigneux. Ces gouvernes sont mises en place par collage de charnières en fibre, après coupe aux bonnes dimensions. Il faut ensuite les actionner pour les assouplir suffisamme­nt. Enfin, on collera les petits winglets à l’extrémité du stabilisat­eur.

Il faut ouvrir le passage des câbles à l’intrados des ailes et au niveau de l’assise. Le tutoriel vidéo procède avec un fer à souder mais, par habitude, je préfère travailler à la Dremel. Cela se passe bien, mais les copeaux tombent à l’intérieur des ailes et du fuselage en y restant coincés. Rien de bien gênant, mais on entend les débris circuler dans la structure quand on les penche : dommage, j’aurai dû suivre le conseil.

Les trois servos seront au format 9 g, ici des Tower Pro SG92R analogique­s délivrant 2,5 kg.cm de couple. Il faut tronçonner leurs

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