UN MONTAGE À LA PORTÉE DE TOUS

Comptez une petite journée avant de courir au terrain, en prenant soin de tout vérifier. C’est sur les ailes que le travail est le plus réduit. Après avoir vérifié la symétrie des neutres des servos et affiné mécaniquement au besoin, on peut fixer les trappes sur les puits et coller les carénages. Les neutres de mes volets de courbure les positionnaient trop vers le bas, interdisant un rattrapage via le sub-trim de l’émetteur. Il a fallu ressortir les servos, ce qui nécessite peu de temps, pour déplacer le palonnier d’un cran.

Côté empennage, il faut vérifier le serrage des guignols. En effet, les miens avaient tendance à bouger pendant l’effort sur la commande. La partie intérieure des guignols devra être légèrement fraisée en quart-de-rond, pour ne pas venir buter sur l’assise du fuselage. La vis prévue pour maintenir les plans stabilisateurs l’un contre l’autre sera remplacée par un jonc de carbone de 3 mm.

Dans l e fuselage, l es servos d’empennage présentent un jeu latéral du fait de leur fixation par vis sur les silent-blocks. Pour y remédier, j’ai inséré des tasseaux en balsa dur contre les boîtiers. La fixation des gaines de commandes dans la partie arrière est assez éloignée des guignols d’empennage. De ce fait, il existe un sévère manque de rigidité sous effort, risquant d’engendrer une réponse floue, avec un risque de flutter lors des hautes vitesses. Plusieurs solutions sont envisageables, comme manchonner la gaine pour la rallonger, au risque de tout coller ensemble. On peut aussi enfoncer un morceau de mousse rigide pour maintenir les gaines contre les flancs, mais le résultat est insuffisant avec des CAP de seulement 1 mm. J’ai préféré remplacer les gaines d’origine par des modèles dans lesquels coulissent des commandes en jonc de carbone de 1,8 mm, avec des chapes posées à chaque extrémité, en gardant celle de l’arrière réglable.