Modele Magazine

AVANTI S FREEWING/SEBART DE L’Avanti en version mini

L’Avanti S est l’un des derniers-nés de la marque Freewing, bien connue pour ses réalisatio­ns en mousse. Cette fois, il s’agit de la réduction sous licence de l’Avanti S du célèbre pilote Sebastiano Silvestri, créateur de la marque Sebart. DÉCOUVERTE DU K

- Texte : Jean-Christophe Andres Photos : Axel Andres

Voulant à mon tour entrer dans l e monde passionnan­t du j et, j e me suis laissé séduire par cette réduction en mousse EPO pour aborder cette discipline. Après quinze j ours d’impatience, l e carton arrive enfin ! L’avion est soigneusem­ent emballé dans une grande boîte en polystyrèn­e, avec tous les calages nécessaire­s au bon maintien des pièces pendant le transport. Toutes les pièces en mousse EPO sont peintes d’origine, dans une livrée assez séduisante. Le kit se compose des deux ailes qui comportent les servos d’ailerons et de volets, ainsi que le train rentrant électrique déjà installé. Le stabilisat­eur est en une partie, lui aussi avec un servo opérant sur chaque volet de profondeur. Le dièdre inverse est donné par

une pièce en ABS, faisant en même temps office de fixation sur le fuselage. Sur la dérive, tout est à nouveau déjà posé, avec l e servo en prise directe.

Le fuselage semble assez imposant, avec une turbine de 80 mm à 12 pales en place et annoncée pour 3,3 kg de poussée. Elle est raccordée à un contrôleur brushless supportant 100A avec un UBEC intégré de 5A, suffisant pour alimenter l e module de gestion des leds et du train rentrant, ainsi que toute l’installati­on radio. Puis nous trouvons une belle verrière transparen­te, une clef en carbone de 8 mm de diamètre, et l’accastilla­ge.

Les gouvernes sont actionnées par 8 servos digitaux au format 9 g, dotés de pignons métallique­s. Le train rentrant est monté avec de grandes roues assez fines et très légères, ce qui est de bon augure pour décoller depuis des pistes en herbe. Les trois jambes sont suspendues selon le principe des bras tirés, procurant un bon amorti et soulageant les contrainte­s sur les fixations. S’agissant d’un kit dit PNP, il suffira d’ajouter un récepteur et un accu adapté pour préparer l’avion au vol.

ASSEMBLAGE

Après examen de toutes les parties du kit, je me lance dans l’assemblage de ce petit jet. Je vais détailler le montage pas à pas, cela pourra aider ceux que la notice en anglais ou en chinois dérange. Cependant, au risque de frustrer les amoureux de la constructi­on, le montage de ce Je mets tout d’abord en place le stabilisat­eur muni de ses deux servos, immobilisé par quatre vis sur le fuselage. Les câbles des servos sont correcteme­nt repérés et passent par le dessus du fuselage, dans le logement prévu à cet effet. Pour faciliter le passage, j’ai enfilé un morceau de gaine rigide dans le logement, puis j’y ai attaché les câbles avant de les tirer. La dérive est maintenue sur le fuselage par deux aimants et une vis dans le support de stabilisat­eur. Le câble du servo passe également dans le tunnel, audessus de la turbine. L’articulati­on des gouvernes de dérive et de profondeur est assurée par des charnières bâton posées en plus genre de machine est vraiment réduit à sa plus simple expression.

de l’amincissem­ent de l’ EPO, c’est une bonne solution et un gage de longévité.

Passons à l’avant, où le nez de l’avion est maintenu par deux aimants, en plus d’un carré de centrage. Ensuite, pour raccorder les différente­s prises sur la platine électroniq­ue, il faut démonter le support en bois de l’accu, simplement maintenu par quatre vis. Pour ma part, j’ai posé un petit morceau de mousse pour isoler les câbles par rapport à la platine support de l’accu, afin d’éviter une potentiell­e usure par frottement. Avant de remettre la platine en place, profitez-en pour ajouter une deuxième bande de velcro, car une seule me semble un peu faible pour immobilise­r un accu 6S de grande capacité. Maintenant, vous pouvez mettre en place les ailes autour de la clé principale. L’ajustement est un peu délicat, et il ne faut pas oublier de raccorder les prises prévues pour alimenter les servos et le train rentrant. À noter qu’un petit cache en plastique transparen­t se trouve en face de chaque prise, pour permettre de vérifier visuelleme­nt la bonne connexion dans le temps. Le modèle semble être conçu pour être démonté à chaque séance de vol, mais le mien restera assemblé. En effet, le démontage à chaque séance risque d’engendrer à la longue des jeux préjudicia­bles, et vu la taille de l’Avanti, cela passe tout monté dans mon véhicule.

J’ai ensuite peint en rouge l e support de verrière, avec de l a peinture styro. La belle verrière est collée par-dessus avec de l’époxy 15 minutes. Le canopy est ainsi plus chatoyant et assure une visualisat­ion plus évidente en vol grâce à cette tache rouge. Je vous déconseill­e de coller l’autocollan­t faisant office de tableau de bord factice, car l’adhésif n’est pas fort et risquerait de se décoller dans la verrière. Je ne l’ai donc pas posé, tout comme les jolis autocollan­ts Freewing orange fluo, qui ne seront plus sur l’avion après le premier vol, risquant d’emporter avec eux la peinture… Autre point discutable, les redresseur­s de flux à poser sur les ailes paraissent de faible qualité, le plastique est très rugueux et mal ébavuré. De plus, il faut faire une saignée de 2 mm de profondeur dans l’aile avant de les coller, j’ai donc pris la décision de m’en passer.

BRANCHEMEN­TS ET RÉGLAGES

Un récepteur 6 voies est suffisant sur cet appareil. Tous les servos sont directemen­t raccordés sur une platine, jouant le rôle d’une mini-box. Ensuite, toutes les fiches en repartent vers le récepteur pour actionner : la profondeur, la direction, les gaz, les ailerons, les volets, et le train rentrant. À la première mise sous tension, le contrôleur fait un apprentiss­age des courses de votre émetteur mais, une fois celui-ci terminé, il fonctionne sans réglage particulie­r.

Le raccordeme­nt de chaque tringlerie aux servos se fait avec une chape rapide en plastique, que j’ai sécurisée avec un petit morceau de gaine thermorétr­actable. J’ai été obligé de décaler un peu (via l’émetteur) la plupart des neutres pour éviter de trop dévisser les tringlerie­s, sinon il ne restait plus assez de filets engagés dans les chapes à rotule. Sur l’émetteur, j’ai affecté l es volets sur un interrupte­ur à trois positions. Pour le train rentrant, un interrupte­ur à deux positions suffit, sans réglages des fins de course, car ils sont intégrés aux trains électrique­s. Sur l a commande de gaz, je mets toujours en place un i nterrupteu­r pour déverrouil­ler l e contrôleur, l e moteur ne démarrant pas tant que la coupure n’est pas basculée. J’en profite pour déclencher en même temps le chronomètr­e, je suis ainsi certain de ne pas l’oublier. Pour alimenter et propulser ce jet, le fabricant recommande un LiPo 6S avec 4 000 à 5 000 mAh de capacité. J’utilise pour ma part des accus 6S 4 500 mAh de marque Zippy, en version Compact, et un taux de décharge de 40C.

SÉDUISANT !

Si comme moi, vous voulez vous familiaris­er avec le pilotage d’un jet, l’Avanti S est parfaiteme­nt adapté et très sympathiqu­e à appréhende­r. Il décolle très bien depuis une piste en herbe, ce qui n’est pas toujours le cas de certains homologues, et c’est le jet passe-partout par excellence.

Évidemment, il ne vaut pas un jet fonctionna­nt avec une turbine kérosène, mais il est dynamique et le bruit, tout comme les sensations, s’en rapprochen­t beaucoup. Un modèle à consommer sans modération ! Bons vols à toutes et à tous.

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 ??  ?? Proposé par Freewing, l’Avanti S est un jet en mousse EPO de 1,3 m d’envergure livré tout équipé. Les qualités de vols sont excellente­s et ce modèle est une réussite.
Proposé par Freewing, l’Avanti S est un jet en mousse EPO de 1,3 m d’envergure livré tout équipé. Les qualités de vols sont excellente­s et ce modèle est une réussite.
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