Modele Magazine

FLITZ 2 DE AEROMODELI­S

Au sommet de l’ascendance

- Texte : Laurent Ducros & Pierre Meunier Photos : Laurent Ducros & Franck Levey

La catégorie F3K hante mes nuits depuis longtemps. Et si j’ai franchi le pas depuis plusieurs mois, c’est grâce à Pierre Meunier, champion de France de la discipline et vice-champion du monde par équipe. Également Y ou tu beur émérite, il m’a aidé à passer du virtuel au réel.

Pierre n’est pas avare de conseils et m’a ouvert les yeux sur cette discipline sportive par excellence. Certes, il nous présente des machines haut de gamme, mais il est également un excellent pédagogue. Toutes ses vidéos sont ludiques et particuliè­rement efficaces. D’ailleurs, c’est en les regardant inlassable­ment que j’en suis arrivé à la conclusion que le Flitz 2 pouvait être le planeur parfait pour débuter dans la discipline. Allez sur la page Youtube de Pierre, où vous pourrez y découvrir des dizaines de vidéos : https://tinyurl. com/y8ejhvtd

LA COMPÉTITIO­N COMME MOTEUR TECHNOLOGI­QUE

Il existe un certain nombre de planeurs tout carbone dans le monde fermé du F3K. C’est un travail d’artisans passionnés, et les tarifs sont élevés, mais cela reste raisonnabl­e compte tenu de la qualité des produits. Il faut ainsi se tourner vers la Lituanie, fief de la constructi­on des planeurs tout plastique, où Andrey Lakovlev fait partie des maîtres au sens noble du terme. S’il existe différente­s versions (light et renforcées), j’ai opté pour la version standard qui permet de sortir le Fltitz à 240 g maxi en o rdre de vol. Un planeur d’1,50 m aussi léger est un exploit que seuls les meilleurs artisans peuvent réaliser. Il existe même des Flitz à 150 g, des poids plumes qui, pour le coup, sont plus fragiles et réservés aux initiés. Pour passer commande vous pouvez vous rendre à cette adresse : https:// www.aeromodeli­s.lt

LE KIT

La qualité des moulages du Flitz est tout simplement hallucinan­te au regard de la masse et de la rigidité de l’ensemble. Les matériaux font partie des meilleurs du marché, à savoir du Rohacell pour les noyaux et du carbone TeXtreme à 60 g/m2 pour les ailes. Le Rohacell est une mousse dense et légère utilisée dans l’industrie aéronautiq­ue grandeur, qui offre une rigidité incomparab­le. Quand vous saisissez les ailes, le sentiment de légèreté peut laisser penser qu’elles sont gonflées à l’hélium ! Elles sont en un seul morceau, même s’il existe une version démontable en deux parties (une tendance qui se confirme pour faciliter le transport).

Le fuselage est livré avec le support de stabilisat­eur collé, ce sera un équerrage de moins à faire. La poutre de queue est en carbone et la partie avant en kevlar, le tout étant particuliè­rement rigide. Le stabilisat­eur est moulé sur des noyaux en Rohacell et semble, tout comme l es ailes, solide et très léger. Il faut compter une dizaine de grammes pour l’ensemble.

Bien entendu, il faudra être soigneux dans le montage ou pendant les manipulati­ons pour éviter de les marquer.

On trouve l es accessoire­s comme les guignols en carbone, les tringlerie­s en CAP et le PEG également en carbone. Pour finir, la visserie et l es connecteur­s électrique­s sont livrés pour une connexion rapide des servos vers le récepteur.

LE MONTAGE

Un modéliste expériment­é ne rencontrer­a pas de difficulté­s dès lors qu’il est soigneux. Le travail sur les ailes se décompose en deux étapes : l’installati­on des commandes d’aileron et le PEG.

Pour les ailerons, il faut en premier lieu creuser les puits de servos, sans soucis particulie­rs car l’empreinte est réalisée. Il faut tout de même protéger la peau autour de la découpe. Le Rohacell est une mousse qui se découpe très bien au cutter, il faut seulement être prudent quand on approche de la peau à l’extrados pour ne pas la marquer. Une fois la matière retirée (l’aile fait 8 mm d’épaisseur à cet endroit), vous découvrire­z deux puits, l’un vers la commande d’aileron, l’autre vers les connexions.

Pour positionne­r les guignols, une équerre est la bienvenue. Le collage se fait ensuite à la colle époxy mélangée avec de la poudre de carbone, faisant office de microballo­n. La sortie de la CAP se fait de l’intrados vers l’extrados : en la poussant, on découvrira le passage des commandes. Il suffit alors de découper la peau et de façonner la sortie avec une lime. Cette commande dite en « top drive » est réalisée en CAP de 12/10. Je vous conseille d’en acheter en plus car, pour réaliser des commandes propres, il m’a fallu m’y reprendre à plusieurs fois. L’idée est de laisser les volets braqués vers le bas de 7 mm, servos au neutre. Ainsi

l’amplitude sera plus importante vers l e bas, en fonction volets d’atterrissa­ge. Le plus important est d’obtenir deux commandes d’aileron identiques, même s’il est toujours possible de les ajuster indépendam­ment par la suite.

Il faut fixer les deux servos dans le puits. Je ne suis jamais partisan de réaliser les collages à même la mousse ou la peau. J’ai donc dessiné un cadre pour chaque servo avec un logiciel 3D (Fusion 360). Imprimés en PLA, ils ne pèsent que 1,2 g chacun. Le servo est protégé par de l’adhésif de type bande de masquage pour peinture, puis directemen­t collé dans le cadre. Des caches en carbone viennent fermer chaque puits de servo.

Les passages de câbles sont déjà fraisés, mais il est indispensa­ble de retirer la prise pour le passage des câbles. Je n’ai pas encore pris la décision de coller le connecteur rapide pour les servos, comme préconisé, ils sont pour le moment reliés au récepteur par des rallonges classiques.

LE PEG

C’est le téton qui permet de lancer le planeur avec une rotation du corps. L’efficacité est redoutable, et ce mode de lancer permet d’atteindre des hauteurs de 80 m. Les premiers PEG étaient de simples baguettes rondes en bois dur, et par la suite des tubes carbone. Les fabricants ont récemment fait un gros travail d’ergonomie sur cette pièce maîtresse en F3K. Le Flitz ne déroge pas à la règle, avec un PEG particuliè­rement travaillé. Il est collé sur une platine en carbone, elle-même insérée dans l’aile.

Avant de commencer à percer l’aile, il faut bien entendu tenir compte du fait que vous soyez droitier ou gaucher. La première étape consiste à prendre les cotes et à les reporter sur un adhésif de masquage, avant d’ouvrir le saumon pour y insérer la platine. Oui, vous avez bien lu, cette délicate étape est indispensa­ble, Dremel en main et li me plate pour ajourer cette partie. Avec un peu de soin, cela se passe bien, mais il faut admettre que découper une telle pièce tient du sacrilège.

Ensuite, une CAP pliée à l’équerre à son extrémité permettra de retirer le Rohacell afin de laisser la place pour la platine. Il faut faire plusieurs essais pour ajuster l a position de la platine, voire la limer par endroits afin qu’elle s’insère sans déformer la peau en carbone. J’ai fait quelques petites encoches afin que la résine adhère parfaiteme­nt autour de la pièce. Une astuce est d’utiliser un fil afin d’extraire la pièce une fois dans le saumon.

La deuxième étape consiste à fraiser le passage du PEG dans la peau, aussi bien à l’extrados qu’à l’intrados (platine en place). Il est possible de fraiser un peu plus large pour faire ce que l’on appelle un point dur. La résine est mélangée avec du microballo­n et de la poudre de carbone. Ce mélange est ensuite injecté via une douille en plastique ou une seringue, ma préférence étant pour la deuxième solution car il est difficile de voir quelle est la quantité de résine envoyée avec une douille. Compte tenu des efforts en jeu lors des lancers à répétition, seule la résine offre un résultat probant, la colle époxy étant à réserver pour les autres éléments du montage. Une fois la platine insérée et le PEG en place, il faut attendre 24 heures pour que le tout polymérise.

LE FUSELAGE

Malgré une grande rigidité, il faudra garder à l’esprit que ces pièces sont assez fragiles aux chocs. La dérive est à coller sur le tube de queue mais, avant cela, il faut monter ce que l’on appelle des ressorts. Pour gagner du poids, en lieu et place de CAP, on utilise des ressorts et un unique câble en traction pour commander les gouvernes.

L’effet ressort est efficace s’ils sont correcteme­nt montés. Il faut plier la gouverne et installer chaque ressort en l’enfonçant dans la peau, sans percer le tissu. Je recommande de monter deux ressorts par gouverne, car je n’en avais posé qu’un pour la dérive, et j’ai tout de suite vu que la mise en virage n’était pas assez mordante. Pour les maintenir en place sans qu’ils ne traversent la peau, il existe plusieurs solutions : soit percer le Rohacell et y coller des tubes très fins en plastique (pour y loger ensuite la CAP), soit maintenir le ressort par un point de colle type cyano. Le Rohacell étant compatible avec ce type de colle, j’ai opté pour cette dernière solution. Les deux servos de profondeur et de direction sont installés à l’avant sur une platine. Celle fournie par Aeromodeli­s sera découpée selon

Il faut commencer par faire quelques lancers type javelot pour régler les trims. La finesse est tout simplement incroyable : sur un simple lancer, il est possible de faire deux, voire trois tours, le Flitz ne semble jamais vouloir se poser. Les trims réglés, on peut passer au lancer à proprement parler.

Quand on regarde les meilleurs pilotes, on se demande comment ils arrivent à lancer à 50 m d’altitude, voire plus… La technique de lancer en rotation n’est pas si naturelle mais, comme vous le verrez, c’est tout simplement redoutable. La technique de Pierre Meunier est à suivre et à reproduire, il la présente sur sa chaîne Youtube à travers une vidéo didactique. Une préparatio­n physique est nécessaire, a minima un échauffeme­nt…

L’index sur l’interrupte­ur, le lancer se fait en souplesse, sans forcer. Les bras, le mouvement du bassin et le jeu de jambes permettent de créer un effet ressort pour obtenir l’effet désiré : c’est plus facile à dire qu’à faire, mais le résultat est immédiat. Le Flitz 2 monte sous 80° pour atteindre sa hauteur de vol. On peut par ailleurs anticiper la phase de transition en poussant franchemen­t sur la profondeur, cela permet d’engranger un peu d’énergie pour une transition éventuelle. La sensation de pilotage est celle d’un planeur plus lourd car, n’oublions pas que nous sommes à moins de 250 g, ce qui est très faible au regard de la surface. Le Flitz2 a un comporteme­nt très neutre, néanmoins j’ai beaucoup d’expo sur tous les axes pour avoir un pilotage plus souple. Le F3K est une discipline où les nerfs peuvent être mis à rude épreuve, l’expo sert à corriger le sur-pilotage. Pour le centrage, j’avais prévu un peu de marge en coulant quelques grammes de plomb dans le nez, mais je les ai retirés par la suite.

Outre ses capacités voilières, le Flitz passe toute la voltige de base. Sur un simple lancer, on peut enchaîner tonneaux, boucles et virages serrés, même le vol dos tient très bien malgré les 6,5° de dièdre. Après plusieurs séances, on se prend vite au jeu de lancer et de faire un tonneau dans la montée. En effet, la vitesse après la rotation du corps est de l’ordre de 100 km/h (fourchette basse), ce qui permet de se faire plaisir.

Sans plomb à 240 g, le Flitz n’a pas peur du vent et vous serez surpris de voir à quel point il peut rentrer de loin face au vent. La restitutio­n suite à un badin joufflu n’est en revanche pas son genre, et on s’éloigne du principe de la discipline. L’idée est de balayer le maximum de terrain pour enrouler une ascendance, c’est cela qu’il fait très bien. Le temps de vol sur un lancer normal (entre 40 et 50 m d’altitude) permet de voler 1min 30 par temps neutre, sans ascendance­s. Autant dire qu’avec quelques pompes, il est possible de voler plusieurs minutes. Voler avec un F3K comme le Flitz est addictif, on découvre les performanc­es du planeur tout en essayant de lancer mieux et plus haut. L’observatio­n est la clé de la réussite pour chasser le thermique. Il faut sentir la masse d’air pour que vous puissiez enrouler rapidement. Le Flitz marque les thermiques de manière démonstrat­ive, en haussant la queue ou en battant de l’aile. Il y a de nombreux moyens de gérer son vol en fonction des profils, mais dans un premier temps, j’ai retenu trois modes sur un interrupte­ur à troi positions (vitesse, croisière et thermique). L’émetteur DX9 et sa synthèse vocale permettent de basculer d’un mode à l’autre sans se tromper. Le mode vitesse permet de transiter entre deux zones à faible rendement, alors que le mode thermique est parfait pour explorer une zone porteuse, voire pour spiraler. Enfin, le mode croisière permet de voler dans la meilleure plage de la polaire. Un profil est optimisé pour voler en lisse, néanmoins il peut être nécessaire de voler vite pour éviter une dégueulant­e, par exemple en relevant de 2 mm pour accélérer franchemen­t.

Pour enrouler près du sol, on utilise le snapflap, un mode de vol associant simultaném­ent volet de courbure et profondeur. La fonction est activée en mode mixage sur une courbe 3 ou 5 points. Le gros avantage du snapflap est de pouvoir enrouler à basse vitesse des pompes proches du sol. En effet, malgré les hauteurs de départ entre 40 à 50 m, la difficulté du F3K est d’accrocher une ascendance qui n’est pas très large à sa base. Le snapflap fait alors toute la différence, en permettant au Flitz de s’asseoir dans l’ascendance près du sol. Le Rohacell est plutôt dense, mais des marques peuvent apparaître si la pression est trop forte. J’en ai fait l’expérience en faisant un rattrapé « loupé ». Désormais, si je souhaite rattraper le Flitz en vol, je le saisis par l’ogive. Les compétiteu­rs relancent directemen­t en attrapant le PEG, un autre monde qui demande de nombreuses heures de pratique… Les volets en mode atterrissa­ge sont puissants. La pente permet de viser la cible à chaque vol, la commande d’aérofrein se fait avec le manche de gaz, et est associée à une courbe en 3 points.

LE FLITZ 2 À LA MONTAGNE

Partir en vacances avec un planeur est toujours un dilemme. Trop petit, son domaine de vol l’est souvent tout autant, trop grand, et il faut sacrifier les seaux et les pelles… Pour éviter la crise familiale, j’ai pris l’option d’emmener le Flitz dans les bagages. Le problème est bel et bien le transport, car un planeur tout carbone est très sensible aux manutentio­ns. J’ai donc réalisé une caisse en bois pour le protéger.

Si un F3K vole en plaine, il n’y a aucune raison qu’il ne vole pas à la montagne ? Autant vous dire qu’il se défend dans tous les domaines de vol, et la montagne n’y fait pas exception. Il n’a jamais été aussi facile de « tâter » la pente en faisant un lancer classique, les 40 à 50 m d’altitude font toute la différence. S’il vole plus rapidement du fait de l’altitude, il marque toutes les pompes : une ascendance et on le voit accélérer. À l’inverse, la moindre dégueulant­e est marquée par une queue basse, cela devient un jeu d’enfant d’enrouler le moindre thermique. Les heures de vol s’enchaînent, alternant randonnée en vol et voltige tous azimuts. La sensation aux commandes est celle d’un planeur plus grand. Il se pose dans la main sans soucis, peu importe que la pente soit grande ou exiguë. Les vacances auront ainsi fait le bonheur des petits et des grands, une conclusion des plus heureuses !

le positionne­ment des servos, mais je ne l’utilise pas. J’ai pris l’habitude de dessiner les platines et autres accessoire­s en 3D, afin de les imprimer en PLA. Malgré un poids majoré de 20 %, l’installati­on est ajustable et on peut surtout créer toutes sortes de formes. Dans le cas de cette platine, il a été possible de préformer les trous de fixation des servos, ainsi que ceux du ballast. Des renforts ont même été créés afin de rendre la platine plus rigide. Et pour extraire cette platine, il suffirait de prendre un décapeur thermique pour chauffer quelques instants le PLA afin qu’il se déforme.

Des servos Dymond D47 ou des KST X08 passent. J’ai opté pour ces derniers qui sont une référence dans le milieu F3K, avec un jeu dans les commandes parfaiteme­nt maîtrisé. La hauteur sous l’ogive est très faible, au point qu’il m’a fallu prendre les palonniers les plus bas possible afin que tout rentre. Pour les commandes, le fabricant livre un câble d’acier de 0,3 mm. D’un poids légèrement supérieur à du Dynema, il offre une résistance sans pareille. La découpe se fait avec un disque monté sur une Dremel. Les deux câbles sont bloqués par des bagues à sertir, on en trouve facilement dans les magasins de loisirs créatifs. Il faut positionne­r correcteme­nt la platine pour garder de la place pour l’accu et le récepteur.

La dérive est collée sur le tube de queue, en soignant son équerrage. Monter le Flitz demande un peu de soin, mais c’est la rançon d’un vol sans histoire. Étant gaucher, j’ai placé le guignol à l’extérieur du PEG (fente de gouverne côté guignol). Pour réaliser le passage du câble de direction, il faut utiliser la Dremel et fraiser un passage de 15 mm pour 0,5 mm de hauteur derrière la profondeur. Enfin, il faut présenter l’ogive en l’orientant correcteme­nt, car elle a un sens bien précis sur le Flitz 2.

ÉQUIPEMENT ET RÉGLAGES

Toutes les radios programmab­les feront l’affaire, même si une synthèse vocale est un vrai plus. En effet, durant un même vol, vous allez être amené à changer régulièrem­ent les phases de vol (thermique, vitesse). La seule difficulté sera de trouver un récepteur suffi-

samment compact pour loger à l’avant du fuselage.

L’accu de réception est soit un LiPo 2S si votre récepteur et vos servos l’acceptent, soit un LiPo 1S. Dans mon cas, j’ai opté pour un accu 1S 600 mAh de marque Tattu, une référence dans le domaine des LiPo. Possédant un émetteur Spektrum DX9, j’ai choisi un récepteur Hypérion 6 voies « Diversity » qui fonctionne très bien tout en étant vraiment compact.

Un planeur F3K demande un peu de temps pour bien intégrer toutes les subtilités de la discipline. Les données du fabricant sont une bonne base de référence pour le centrage, et les débattemen­ts préconisés sont adoptés avec 50 % d’exponentie­l partout.

Si la plage de centrage est assez étendue, entre 68 à 70 mm, il vaut mieux opter pour un centrage plutôt avant pour les premiers vols. La place étant comptée dans le fuselage, j’ai décidé de faire un moule en plâtre dans lequel ont été fondus quelques grammes de plomb.

Pour faire le moule, un gobelet contient le mélange de plâtre à prise rapide, puis on se sert du nez du planeur enveloppé dans du film alimentair­e. Le plomb fondu dans ce moule ira ensuite se loger précisémen­t dans le museau. Un simple morceau de mousse permet de le caler dans la pointe avant.

Preset : voilà un anglicisme bien connu des pratiquant­s de la discipline. Le Preset consiste à définir un niveau de débattemen­t pour la profondeur et les volets sur une très courte période, à savoir le lancer. L’idéal est d’avoir un interrupte­ur à retour sur cette commande, néanmoins un interrupte­ur à une position fait aussi l’affaire. Un mixage permet de régler la profondeur à cabrer et les volets avec 2 mm vers le haut. Ainsi, une fois lancé, le Flitz part sous une forte pente avec de la vitesse. Ce Preset permet d’optimiser la montée sous forte pente.

CONCLUSION

Le F3K est la discipline sportive par excellence, alliant technicité, exigence et maîtrise du vol à voile. Si vous ne savez pas quoi faire après vos journées de travail, lorsque les thermiques sont encore là, franchisse­z le pas ! Le Flitz 2 est l’un des meilleurs F3K du marché, autant dire que c’est un sans-faute.

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Ce Flitz 2 a une géométrie classique pour un lancer main performant, avec une envergure de 1,5m.
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Cette machine de compétitio­n offre bien sûr des performanc­es de haut niveau. Il est aussi possible de passer un peu de voltige…
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Pour un lancer efficace, la rotation doit être travaillée. Un saut rapide pendant la rotation sur 360° le rend plus puissant, permettant d’atteindre une altitude de 50 m.
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Dièdre conséquent, dérive dépassant largement en dessous pour assurer une bonne trajectoir­e lors du lancer… Le Flitz 2 est classique mais fait partie des meilleures machines de la catégorie.

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