Amusant
C’est une évidence mais, pour maîtriser ce modèle, vous devez à la fois savoir piloter un avion et un drone/hélicoptère… Lorsque l’accu est branché, les moteurs s’inclinent à 45°. Il faut alors laisser le modèle immobile quelques secondes, le temps que les gyroscopes s’initialisent.
Interrupteurs sur vol « drone » et mode « stabilité », on met les gaz pour décoller et on s’aperçoit immédiatement que le Mini Convergence est d’une grande facilité de pilotage. La stabilité est excellente et le modèle revient rapidement à plat quand on lâche les manches. On ne dispose pas de beaucoup de puissance et, quand on pousse le manche de gaz, la montée n’est pas très pêchue (mais cependant suffisante). À noter que mon modèle ne vole pas parfaitement à plat, mais avec la queue légèrement relevée (on ne peut pas régler ce paramètre). Les réponses aux manches sont très douces. Si on veut avancer, ça part franchement avec les moteurs qui s’inclinent vers l’avant. En revanche, quand on veut reculer, comme les nacelles ont un angle très limité vers l’arrière, c’est assez mou. On préférera évidemment les journées peu venteuses pour profiter de ce modèle. En lacet (axe de la dérive sur un avion), on a bonne réponse mais les rotations à 360° sont assez lentes. Toujours en vol drone mais en mode acro, le modèle devient bien plus vif aux commandes, c’est un peu moustique, même si ça reste toujours pilotable. Dans ce mode, on peut faire de la voltige comme des tonneaux sur place qui passent correctement mais ne sont pas hypervifs. Les loopings « sur place », en partant de la position stationnaire, sont faisables mais avec une perte d’altitude sensible, faites donc vos essais assez haut au début. Quand on effectue ces loopings, il ne faut pas rester plein gaz pour limiter la perte d’altitude au passage dos.
Il est temps de passer en mode avion : on active l’interrupteur et, de façon automatique, les nacelles moteurs basculent lentement vers l’avant et les moteurs accélèrent un peu pour compenser la perte d’altitude. Au final, la transition est fluide, avec quelquefois des petits à-coups du moteur arrière, mais c’est assez bluffant. Assez logiquement, ce petit modèle vole moins bien que le « gros » Convergence. Mais honnêtement, c’est très correct ! On a une bonne puissance disponible, plus qu’en mode drone. La vitesse de pointe est assez élevée (tout est relatif) mais je n’ai pas fait de mesure précise.
Avec le mode « stabilité » activé, le Mini Convergence est stable et revient tout seul à plat si on lâche les manches. Mais on a une sensation de lourdeur aux manches (notamment à la profondeur) et la maniabilité est limitée à cause de l’électronique qui limite les prises d’angle. On fait donc de larges virages et il est absolument impossible de voler en indoor dans ce mode, c’est bien trop rapide…
On active le mode « Acro » et il est possible que vos trims doivent être ajustés car, dans ce mode, l’électronique ne remet plus le modèle à plat. Cette fois, le modèle est assez vif aux commandes et pas hyperstable. La voltige passe plutôt bien : les tonneaux tournent assez rapidement, en barriquant un peu. Les loopings se font sans problème, avec un bon diamètre car la puissance ne manque pas. Étonnamment, le vol dos tient bien et avec une action modérée à piquer.
Si on cherche ralentir le Mini Convergence, il s’avère pas très agréable aux commandes mais, grâce à la formule aile volante, le modèle ne décroche pas. Il parachute à plat mais avec une vitesse pas si faible que cela. Moteurs coupés, le planer est médiocre et ça se freine assez vite. On ne peut pas se poser dans ce mode avion, il faut impérativement repasser en mode drone. L’autonomie est de 6 minutes environ, ce qui n’est pas si mal…