Modele Magazine

FUNJET ULTRA 2 DE MULTIPLEX La même… en mieux !

La FunJet Ultra de Multiplex, presque tout le monde la connaît. Cette petite aile de vitesse est présente sur de nombreux terrains, et pour cause : bien conçue, elle est solide, précise aux commandes et atteint les 200 km/h avec la motorisati­on préconisée

- Texte : Yann Moindrot Photos : Cécile Moindrot

Àl’ouverture de l a boîte, on trouve un packaging soigné avec un support en polystyrèn­e spécialeme­nt moulé et qui maintient l es éléments. Ils sont ainsi parfaiteme­nt protégés.

Il n’y a pas beaucoup de pièces puisqu’on trouve simplement le fuselage (avec sa partie dorsale non collée), l a pièce annulaire en plastique qui fait office de support moteur, la bulle, les deux dérives et les deux ailes. Un tube carbone fera office de clé d’ailes, et on trouve quelques pièces en plastique comme la bulle bleue, les guignols, les supports de fixation de la bulle et les caches de servos. Les com- mandes sont évidemment fournies, il y a aussi du velcro autocollan­t, trois grandes planches d’autocollan­ts, ainsi qu’une notice en français avec de nombreux schémas.

Les pièces sont moulées en mousse EPO blanche. L’état de surface est superbe, on ne sent pas la moindre aspérité entre les billes de mousse. On note aussi que, par rapport à la première FunJet Ultra, il n’y a ici plus d’aspérités liées aux filtres présents dans le moule (ces filtres servent à évacuer l’air lors de l’injection de la mousse). Ce très bon état de surface est parfait pour atteindre des vitesses élevées et

on pourrait penser qu’à motorisati­on i dentique, cette FunJet Ultra 2 volera plus vite que l a première mouture. On verra que ce n’est pas le cas…

Autre différence, il y a eu un gros travail d’allégement : l es composants en mousse de l a FunJet Ultra 1 pesaient 328 g. Cette nouvelle version ne pèse que 253 g, soit un gain de plus de 20 % ! La mousse est ici un peu moins rigide que la mousse grise utilisée sur la version 1, mais la différence est ténue. Enfin, l e profil d’aile utilisé semble être le même que sur la version 1.

Et nouveauté, outre les trois grandes planches d’autocollan­ts, il y a aussi une planche d’autocol- lants transparen­ts à poser sous le fuselage et les dérives. La version i ci testée est l e « kit + ». On y trouve bien sûr le kit de la FunJet, mais aussi : - 2 servos Hitec HS-65 HB ; - 2 rallonges de servos ; - des petits clips de sécurité pour les rallonges de servos ; - un moteur brushless Roxxy C3536 avec un kV de 1 960 tr/V ; - un porte-hélice et son hélice 6x5,5 ; - un contrôleur Roxxy 755 S-Bec qui supporte des LiPo 2 à 6S, 55 A en continu (70 en pointe). Son circuit S-Bec pour alimenter l a radio délivre 4 A en continu (sous 5 V). Ce contrôleur est déjà câblé pour le raccorder au moteur et une prise 6 broches Multiplex permet de brancher l’accu. Il n’y a donc aucune soudure à réaliser.

Ces équipement­s sont de haute qualité et on peut les acheter les yeux fermés.

PAS BEAUCOUP DE TRAVAIL

J’ai commencé par enlever les (toutes petites) bavures de moulage qui sont au bord de fuite des ailes et des dérives, ce qui fera gagner un peu de vitesse…

Il y a peu de pièces et l’assemblage sera donc rapide. Pour les

collages, j’ai utilisé de la cyano normale (pas celle pour Dépron) et de l’accélérate­ur en spray.

Les servos rentrent légèrement en force dans leur logement et j’ai mis une petite goutte de cyano sous les pattes pour assurer la fixation. Avant cela, vous aurez bien sûr pris la peine de monter les palonniers au neutre (pour les servos Hitec du combo, il faut utiliser les palonniers avec les plus petits trous car les cordes à piano des commandes sont très fines). On colle ensuite les guignols, on installe les commandes et les caches en plastique qui sont immobilisé­s avec du ruban adhésif. On continue avec le collage des ailes, du longeron en carbone et de la partie supérieure du fuselage. Avant de monter le moteur, pensez à vérifier son sens de rotation. Il faut ensuite bien « ranger » les fils pour qu’ils ne touchent pas à la cage tournante du moteur. La platine du support moteur en alu est vissée sur la partie arrière du fuselage (qui est en plastique). Le système est ingénieux et permet de modifier très facilement le piqueur moteur. Tenez le modèle avec le moteur vers le haut et le nez en bas. Le réglage idéal s’ob- tient quand la graduation est à 2° au-dessus du zéro. Vu les vitesses de rotation, pensez à vérifier l’équilibrag­e de votre hélice (c’était OK sur mon modèle).

Les dérives sont collées, tout comme la coque en plastique de la bulle. À noter que cette coque n’apporte pas grand-chose par rapport à une simple bulle en mousse, et j’aurais préféré une coque en plastique à coller sous le fuselage pour le protéger. Multiplex fournit tout de même, par rapport à la version 1, un autocollan­t transparen­t à poser sous le fuselage pour le protéger (un peu). Sur la même planche, vous trouverez deux autocollan­ts à poser à l’intrados pour boucher la fente du l ogement de la clé d’aile.

Le récepteur est ici un petit Multiplex RX5 Light, installé juste derrière la bulle.

Il y a trois planches d’autocollan­ts prédécoupé­s et il y en a beaucoup à poser. Heureuseme­nt, ils sont facilement reposition­nables si on les a mal mis.

Un petit passage sur la balance permet de vérifier que Multiplex a bien travaillé : le poids en ordre de vol est 850 g, c’est presque 100 g

de moins que l’ancienne FunJet Ultra avec un LiPo 3S 3 200 mAh, soit un gain de 10 %. Et ce n’est pas tout, le nouveau modèle est mieux motorisé : au sol, on a une puissance de 866 W, une consommati­on de 58,6 A et l’hélice tourne à 25 600 tr/min (en début de décharge). Pour mémoire, la motorisati­on préconisée de l’ancienne (on le rappelle en LiPo 3S) avait une puissance de 800 W, une consommati­on de 75 A et l’hélice tournait à 24 300 tr/min (soit 1 300 tr/min de moins).

À noter qu’il faut régler du différenti­el négatif pour les ailerons, ce qui est assez inhabituel.

OPTIMISATI­ON RÉUSSIE

Multiplex a réussi à améliorer sa fameuse FunJet Ultra. La version 2 est plus légère et la motorisati­on préconisée est plus puissante. Le point délicat de la version 1, le lancer, a été amélioré mais la vitesse de pointe n’est pas plus élevée. Cela dit, il a déjà satisfait la grande majorité des modélistes car la FunJet ne traîne pas en route…

Si vous cherchez un modèle rapide qui soit compact, solide, bien conçu et agréable à piloter, cette FunJet Ultra 2 vous ira comme un gant !

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La FunJet Ultra de Multiplex nous revient dans une version améliorée : plus légère, plus puissante et plus visible en vol avec sa nouvelle décoration…
 ??  ?? Avec la charge alaire plus faible, la nouvelle version est plus facile à lancer que l’ancienne.
Avec la charge alaire plus faible, la nouvelle version est plus facile à lancer que l’ancienne.
 ??  ?? Pas bien grosse, la FunJet trouvera facilement une petite place dans votre voiture.
Pas bien grosse, la FunJet trouvera facilement une petite place dans votre voiture.
 ??  ?? 1 La FunJet est livrée en kit mais le montage est rapide car il y a peu de composants. Les pièces sont moulées en Elapor (mousse EPO). 2 La version Kit + inclut le moteur, le contrôleur, l’hélice, deux servos Hitec et même deux rallonges de servos. 3 Les servos sont installés à plat, rentrés en force dans leur logement. Des caches en plastique protègent les palonniers. 4 La grande bulle assure un bon accès pour installer l’accu LiPo 4S 2 600 mAh (ici un modèle de la marque Roxxy, avec un taux de décharge de 40C). 5 Le brushless d’origine entraîne l’hélice à près de 26 000 tr/min et développe 870 W. 6 Le support moteur en alu permet de régler l’angle de piqueur. Le bon réglage se situe à 2° (flèche verte) au-dessus de l’inscriptio­n 0° (flèche rouge). 7 Le récepteur (ici un Multiplex RX5 Light) se loge facilement derrière la bulle. 8 Sur cette nouvelle FunJet, la bulle est maintenant protégée par une coque en plastique. Mais au lieu de ça, il aurait mieux valu trouver une protection sous le fuselage…
1 La FunJet est livrée en kit mais le montage est rapide car il y a peu de composants. Les pièces sont moulées en Elapor (mousse EPO). 2 La version Kit + inclut le moteur, le contrôleur, l’hélice, deux servos Hitec et même deux rallonges de servos. 3 Les servos sont installés à plat, rentrés en force dans leur logement. Des caches en plastique protègent les palonniers. 4 La grande bulle assure un bon accès pour installer l’accu LiPo 4S 2 600 mAh (ici un modèle de la marque Roxxy, avec un taux de décharge de 40C). 5 Le brushless d’origine entraîne l’hélice à près de 26 000 tr/min et développe 870 W. 6 Le support moteur en alu permet de régler l’angle de piqueur. Le bon réglage se situe à 2° (flèche verte) au-dessus de l’inscriptio­n 0° (flèche rouge). 7 Le récepteur (ici un Multiplex RX5 Light) se loge facilement derrière la bulle. 8 Sur cette nouvelle FunJet, la bulle est maintenant protégée par une coque en plastique. Mais au lieu de ça, il aurait mieux valu trouver une protection sous le fuselage…
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Cette nouvelle FunJet Ultra n’apporte pas qu’un simple changement de décoration par rapport à l’ancienne version (en gris, derrière) : elle est plus légère et sa motorisati­on est maintenant avec un LiPo 4S.

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