Gazzzzzzzzzzzz !
Grâce à sa charge alaire plus faible de 10 %, qui donne donc une vitesse mini moins élevée, le lancer est sensiblement plus facile qu’avec l’ancienne FunJet Ultra. On met mi-gaz et il suffit de lancer le modèle légèrement vers le haut après quelques pas d’élan. L’opération est parfaitement faisable par le pilote lui-même. On peut ensuite mettre plein gaz et entamer directement une montée à la verticale tout en voyant la bestiole accélérer…
Même si la FunJet Ultra n’est pas piégeuse, le modèle est petit et fortement motorisé. Et comme il va vite, il faut avoir de bons yeux… On notera tout de même que la visibilité, grâce aux couleurs plus voyantes, est meilleure qu’avec l’ancienne mouture. Rappelons que Multiplex propose aussi la FunJet 2 « normale », qui est moins motorisée, et donc plus abordable à piloter.
Autant vous le dire tout de suite, cette nouvelle FunJet ne va pas plus vite que l’ancienne malgré sa puissance supérieure. On atteint presque les 200 km/h à plat et les « maxi piqués » permettent d’avoisiner les 230 km/h (mesures faites au radar Bushnell). Ce sont peu ou prou les valeurs de la version Ultra 1 avec la motorisation d’origine en 3S.
La formule aile volante donne bien sûr un comportement exemplaire à basse vitesse. Gaz coupé et profondeur à plein cabré, le modèle refuse de décrocher et se contente d’osciller en tangage. Cela ne signifie pas pour autant que la vitesse mini soit faible, mais elle est un peu inférieure à la première FunJet Ultra.
Le modèle est parfaitement adapté pour enchaîner les passages au ras du sol et à plein gaz. Les trajectoires sont très, très tendues et le pilotage est très précis. On note, rançon de la puissance élevée au regard de la taille du modèle, que le trim des ailerons n’est pas exactement le même selon que l’on vole à plein gaz ou moteur réduit. C’est inévitable et causé par le couple de l’hélice et la faible envergure. La voltige se limite aux grandes boucles, au vol dos qui nécessite une faible compensation à piquer et aux tonneaux qui peuvent tourner par paquets de dix quand on est à plein gaz et en grands débattements : une vraie perceuse cette FunJet !
L’autonomie est d’environ 3 min 15 en enchaînant les passages plein gaz, mais sans rester à fond tout le temps. Vu les vitesses atteintes, c’est bien suffisant… Si on vole avec moins de gaz, on monte sans problème à 5 minutes.
Pour l’atterrissage, il faut couper les gaz assez tôt. La FunJet est stable à l’approche et on cabre progressivement à la profondeur pour venir tangenter le sol (en herbe…) à la plus faible vitesse possible. Il ne faut surtout pas essayer de se poser à vitesse élevée car la FunJet risque alors de déraper par un côté, prendre le vent par une aile et se retourner…