HAWKER TYPHOON MK1B DE BLACK HORSE MODEL Un warbird peu courant
Le Hawker Typhoon est un avion méconnu et faiblement reproduit en modélisme.Avec sa grosse proéminence en partie basse du capot, il a un look inimitable et qui le différencie des autres, mais il est souvent confondu avec le Tempest, qui fut son successeur
Black Horse Model propose cet avion dans une envergure assez grande mais qui reste raisonnable, à savoir deux mètres. Le coût des équipements demeure donc raisonnable. Comme d’habitude avec ce fabricant, on a affaire à un modèle en structure bois entoilée avec un film autocollant imprimé, et livré sans équipements.
UN KIT COMPLET
En ouvrant la boîte, j’ai été surpris et un peu déçu par la taille modeste du fuselage : je m’attendais à plus grand et plus volumineux. Les ailes sont en revanche imposantes, avec une corde maxi de 425 mm. Elles sont en deux parties (et resteront démontables), avec une zone plate à l’emplanture et une zone avec du dièdre vers le saumon. C’est une signature visuelle du Typhoon. Ces ailes sont entièrement en structure partiellement coffrées et entoilées avec un film sérigraphié autocollant, on y reviendra. Le train est prévu rentrant, avec les logements cachés sous l’entoilage à découper. Les ailerons sont articulés d’origine (sur un axe) et les volets ne sont visibles qu’à l’intrados. Ils sont en deux parties (à cause du dièdre). Les logements des servos sont prévus au dos de trappes en place, et donc dissimulés dans l’épaisseur du profil. Les guignols en fibre de verre sont à coller. Les commandes sont confiées à des CAP de 2 mm filetées à chaque extrémité pour recevoir une chape classique d’un côté et une chape à boule de l’autre. La fixation des ailes au fuseau est confiée à une petite patte possédant une ouverture pour accueillir une vis de 4 mm. Ce système éprouvé sur bon nombre de modèles de la marque est simple et pratique. On note la présence de logements de feux (deux par aile) : attention, cet éclairage est factice car rien n’est fourni dans le kit s’y rapportant. Il faudra de plus coller les vitres. Le train rentrant fourni est pneumatique avec la totalité des éléments nécessaires à son fonctionnement : vérins, distributeur, bonbonne, tuyaux, raccords. Je n’ai rien contre le pneumatique, mais mon retour d’expérience est mitigé : les trains de marques reconnues (Robart, Behotech…) sont efficaces et fiables. Les marques moins élitistes fournissent des produits de qualité moindre, avec tout ce que cela implique. De plus, je trouve que le pneumatique appartient à une autre époque, en regard des trains électriques plus faciles à monter et à mettre en oeuvre, et qui ont démontré leur fiabilité.
Retour au fuselage qui est également en structure mais complètement coffrée. À l’arrière, les dérives fixe et mobile sont montées. Le stabilisateur est en deux parties, les gouvernes sont en place et le profil est assez épais. On accède aux entrailles de l’avion par une large ouverture au niveau de la bulle. Son système de fixation est opérationnel avec une tirette à ressort (type bulle de planeur) comme unique verrou. La structure mise à nu est superbe avec bon nombre d’ajourages. Deux grosses platines en CTP couvrent la plupart de la surface. L’avant est dédié au réservoir, l’arrière aux servos (quatre emplacements), et au centre un support est prévu pour le distributeur d’air.
Les gaines des commandes de dérive, de profondeur et de roulette de queue sont collées dans le fuseau. À l’avant, le couple parefeu a les trous de fixation du moteur percés d’origine.
Le capot moteur est déballé et là, c’est l’effet inverse du fuseau : waouh, le monstre ! Il est juste énorme. Fabriqué en fibre de verre, sa rigidité est satisfaisante. Il est bien sûr peint d’origine. On continue l’inventaire avec les équipements moins volumineux : la bulle qui reste à coller, de même que le pilote (alors que l’aménagement du cockpit est fait d’origine). Le cône d’hélice de diamètre 116 mm est livré et peint d’origine. L’armement factice du chasseur est pléthorique : quatre canons et huit roquettes qui occupent pas mal de place et restent à monter sous les ailes.
DU BOULOT ET DES AJUSTEMENTS À FAIRE
Le montage du Typhoon a été plus long que je ne l’avais imaginé initialement. C’est en partie de ma faute car je n’ai pas utilisé certains équipements fournis, mais c’est aussi dû la nécessité d’ajuster des éléments qui n’étaient pas au niveau de qualité attendue.
Le choix du moteur est initialement arrêté sur un EVO 33cc essence qui doit se monter facilement tête en bas avec un pot d’échappement derrière. L’équipe