UN PEU DE TRAVAIL
Je ne vais pas reprendre en détail tous les points, la notice étant bien faite. Le temps de montage est relativement long pour un kit ARTF, mais tout s’assemble sans difficulté. Premier point, faites attention à l’entoilage alu, qui se marque facilement si on frotte quelque chose dessus.
On commence par coller (à l’époxy) les guignols dans toutes les gouvernes. Les servos des ailerons (ici, des Staufenbiel DS9500, numériques à pignons métal avec un couple de 12 kg.cm) sont installés sur leurs trappes, tout comme les servos des volets ( MG996R avec un couple de 10 kg.cm). À noter que les chapes à boules fournies comportent un peu de j eu. On colle ensuite (par exemple avec de la Uhu Max Repair) les carénages de commande de volets et les vitres des phares.
Il y a pas mal de pièces qui composent l es haubans, mais tout se monte sans problème grâce à la bonne conception des éléments. La seule chose perfectible concerne les supports en alu des contrefiches : montés sur les haubans, ils ont beaucoup trop de j eu, ils vont donc vibrer et risquent de détériorer ces haubans. J’ai collé du velcro ( on pourrait mettre de la mousse) à l’endroit où seront positionnés ces supports de contrefiches. Ainsi, ils ne bougent plus. Il y a des carénages inférieurs pour les haubans, mais on ne peut pas les installer avec le train “Piper”.
Passons au fuselage. Si vous utilisez les roues fournies, il faut les assembler. Les jantes en alu sont fixées sur les pneus (à noter que, contrairement au reste de la visserie qui est métrique, ce sont ici des vis US et il faut donc des clés spéciales). Ces jantes sont équipées de bagues en téflon et, avec les axes de roues fournies, la rotation présentait des points durs. Avec de l’huile, ça s’améliore un peu.
Avec le train Piper optionnel, les axes de roues sont trop longs de 3 mm et doivent être recoupés. En revanche, avec les grosses roues ballon Airtop, ils sont trop courts. J’ai utilisé de grandes vis M8x80 avec une partie lisse de 60 mm, et il faut changer les roulements des roues Airtop (d’origine en 6 mm intérieur, il faut en monter avec un diamètre intérieur de 8 mm).
Le stabilisateur et la dérive sont collés à l’époxy 30 minutes. Les charnières des gouvernes de profondeur et de dérive sont collées, tout comme la led dans le pied de dérive. Dans le logement sous le plancher de cockpit et accessible via une trappe, on installe les deux servos de profondeur (un par gouverne, ici des DS 9500) et celui de la dérive (ici un I noLab D750Mg avec un couple de 15 kg.cm). Les gouvernes de profondeur sont commandées par des cordes à piano qui coulissent dans des tubes en plastique, et la dérive est commandée par des câbles allerretour. Le récepteur 8 voies (il en faut 9 si vous utilisez le crochet de remorquage) est installé dans ce logement. Il reste à mettre des rallonges ( et les attacher) du récepteur jusqu’en haut du fuselage (pour les ailes).