Modele Magazine

Paisible ou acrobate !

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tourner des tonneaux lents et des tonneaux à 4 facettes très propres

(en corrigeant cette fois).

En vol dos, le XCub prend beaucoup d’incidence mais tient avec une faible action à piquer. En revanche, à faible vitesse sur le dos, le lacet inverse est bien présent et ne facilite pas les virages. Le vol tranche tient bien, avec de faibles correction­s aux ailerons et à la profondeur. L’avion est stable dans cette attitude et on parvient même à remonter.

Les glissades se font sans problème mais les trajectoir­es sont un peu moins faciles à tenir qu’avec un voltigeur. Le renverseme­nt est moyen car la dérive est alors paresseuse et il ne faut pas hésiter à conserver beaucoup de moteur pour la souffler. La vrille passe bien à la profondeur et la dérive seule, avec une rotation régulière et assez rapide. Les ailerons augmentent la vitesse de rotation et le taux de chute. L’avion sort tout seul quand on recentre les manches, et fait trois quarts de tour de plus.

Contre toute attente, le vol stationnai­re tient bien et est très stable ! Les ronchons diront que ça n’a aucun intérêt sur ce genre d’avion, mais qu’importe… Les limites de la figure viennent du moteur qui ne permet de tenir le stationnai­re que quelques secondes (ensuite, l’avion descend lentement) et des ailerons ne sont pas soufflés, le XCub partant en torque roll.

Selon la gestion des gaz, on dispose de 15 à 25 minutes de vol. Étonnammen­t, si les volets réduisent la vitesse mini, ils ne freinent pas beaucoup le XCub qui allonge un peu. Si on veut poser court, il ne faut donc pas hésiter à les baisser au maximum, quasiment à 90°. La vitesse de toucher de roues est assez faible, sans plus. On peut se poser en 25 mètres environ, guère moins sans vent car il y a de l’inertie, ça roule… L’arrondi n’est pas difficile à doser mais si on essaye de se poser le plus lentement possible, il faut un peu de doigté à la profondeur (tout est relatif, ce n’est pas un avion difficile à atterrir).

Le train optionnel amortit bien les gros impacts, mais pas les faibles rebonds. En fin de roulage, il faut travailler à la dérive avec des coups de gaz, sinon l’avion engage parfois un cheval de bois (virage brusque).

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