Durafly propose un modèle original vraiment sympathique, vite monté et accessible à tous ou presque. L’équipement est bien adapté à l’avion. En conservant les ailes démontables en deux parties, il pourra se glisser dans tous les coffres de voiture, même ceux encombrés des valises de départ en vacances. Et même avec les ailes en une seule partie, il est très facilement transportable. Ses qualités de vol lui permettent de voler partout (en respectant évidemment la réglementation), son tempérament joueur étant adapté à tous les styles de pilotage. Il sera parfaitement conseillé comme second modèle par exemple, pour progresser avec un engin qui permet de voler doucement tout en débutant un peu d’acrobatie. Pour les modélistes plus aguerris, ce Slowpoke permettra de voler sans même réfléchir, à l’instinct et sans prise de tête : une belle perspective non ?
Bien qu’il ne soit pas la reproduction d’un aéronef existant, des détails apportent du réalisme à la machine, comme ce joli faux moteur et le poste de pilotage.
Le cockpit
« torpédo » est amovible pour accéder au compartiment accu. Le LiPo 3S 2 200 à
3200 mAh est simplement fixé par une bande de Velcro : on aurait aimé avoir une sangle en plus. Le train d’atterrissage est fixé sur une solide platine en plastique. L’angle en arrière des jambes de train apporte un effet ressort lors des contacts avec le sol.
Les servos d’ailerons sont classiquement positionnés dans l’épaisseur du profil.
Les charnières sont réalisées par la mousse EPO.
La cellule est haubanée par des cordes à piano et des ressorts. Cela n’apporte aucune rigidité supplémentaire, mais seulement un look un peu plus authentique. Les empennages sont de type planche très épaisse... Les chapes sont munies de boules et la roulette de queue est contrôlée par une tringlerie interne au fuselage.