RAPIDE À METTRE EN OEUVRE

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En version PNP, il ne vous faudra vraiment pas longtemps pour mettre la bête en vol. Il n’y a même aucun collage à faire… Pour la version ARF, il faudra bien sûr plus de temps avec les servos à monter (à coller dans les ailes) avec leurs rallonges, visser les guignols, installer des commandes, les caches de servos, etc.

Le moteur est livré installé dans cette version PNP, mais on doit obligatoirement le démonter afin de le connecter au contrôleur (car les fils sont courts). J’ai utilisé un modèle 80A dont je disposais, mais un 60 A suffit largement. Les fils du moteur sont équipés d’origine de prises de type PK. On remonte les vis au frein filet et le contrôleur est immobilisé sur un côté avec un peu de velcro autocollant. À noter qu’il n’est pas possible de mettre les fils autour du moteur comme l’indique l a notice, car il n’y a pas assez de place.

Sur cette version PNP, l e neutre des servos et de leurs commandes déjà montées est bien réglé et je n’ai rien eu à retoucher, juste à jouer légèrement avec le subtrim de l’émetteur. Le fil d’antenne du récepteur a été sorti du fuselage pour assurer une bonne qualité de réception.

Un petit mot sur les réglages radio : les volets peuvent débattre vers le bas, bien sûr, mais aussi vers l e haut. J’ai donc fait un mixage pour utiliser les volets en ailerons, afin d’augmenter le taux de roulis.

Outre le mixage aérofreins crocodile, j’ai créé deux phases de vol : une « thermique » avec les ailerons et les volets baissés de 3 mm (avec compensation à piquer de 1 mm), et une « vitesse » avec les ailerons et les volets relevés de 1,5 mm.

Pour l’accu, j’ai utilisé ce qui, sur le papier, me donnera le plus de puissance : un LiPo 4S HV 3 650 mAh 90C de marque Hyperion. La consommation au sol en début de décharge est de 55,6 A et la puissance absorbée est 855 W. On dispose donc d’un ratio de 540 W/kg, ce qui est très élevé. La traction statique est très importante.