PUB PRÉMONITOIRES…

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Aujourd’hui, nos moyens d’échange sont assez axés autour des réseaux sociaux. Avec du bon, du moins bon, du vrai, du faux... Les aéromodélistes y ont leurs propres pages dédiées, et certaines sont très intéressantes sur l e plan technique, animées par un authentique esprit de partage et de respect. Mais parfois, les propos s’égarent… C’est ainsi qu’un vaste débat s’est instauré sur l e fait « que c’était mieux avant », parce qu’il y avait de « vrais aéromodélistes » et de « vraies revues »... Notre voyage dans le temps nous a montré que cette notion d’authenticité avait déjà été utilisée par Marie-Christine en 1976 ( L’enseigne avait considéré que trois modèles tout bois de l a prestigieuse gamme du fabricant belge Svenson, étaient faits pour les « vrais » modélistes !

Cet argument choc avait bien marqué l es esprits puisque Graupner ( le fit sien trois ans plus tard. Ce débat de date donc pas d’hier, et cela ne nous renseigne toujours pas sur ce que peut être un vrai ou un faux modéliste... jeune femme, en manteau de fourrure et fume-cigarette, représente aussi le succès. Que des clichés, on vous dit ! Aujourd’hui, la voiture et le château pourraient être encore mis en avant, mais n’imaginons même pas y voir cette charmante personne, son manteau et son fume-cigarette. On aurait alors deux li gues en colère : les féministes et les antitabac... Et pourtant, à cette époque, on fumait sur l es plateaux de télévision !

On en remet une couche ? Allez… Le magasin des Yvelines avait vraiment envie de vendre sa fameuse radiocommande. Et son agence de pub suivait l’actualité. En 1977, le film sortait dans les salles obscures. Réalisé par le photographe David Hamilton, les images étaient tournées avec un flou artistique qui renforçait l e côté suggestif et quelque peu sulfureux du scénario. Alors utilisons cet effet visuel pour vendre la Digiplex 5 ( Ça donne, au final, une pub assez sophistiquée, encore renforcée par l e slogan de ce couple qui nage en plein romantisme, et qui évoque la f uture radiocommande de monsieur, même dans ce moment si intime. Succulent, non ?

Bien que cette courte rétrospective de l a pub ne couvre qu’une période allant j usqu’en 1980, nous avons osé dépasser cette li mite pour vous rappeler deux publicités qui, aujourd’hui, déclencheraient les foudres des mouvements féministes. En 1998, FDL, l’importateur français de la marque nippone Kyosho ( avait franchi l a « ligne rouge » avec une publicité plutôt suggestive. Une femme en maillot de bain se prélasse sur une dune. Le slogan : « ». Que veut-il dire ? Que l a tranquillité serait acquise une fois que son passionné de compagnon serait plongé dans les pages du catalogue de la marque ? Ou tranquille parce qu’il est parti voler avec ses modèles Kyosho ? Qu’elle va pouvoir aussi voler de ses propres ailes ? En tout cas, tout y est suggestif : la pose de la dame et le slogan, court, mais frappant. Si une telle pub n’est pas féministe, c’est à n’y rien comprendre, et pourtant, à l’époque, elle est passée comme une lettre à la poste…

Mais ce qui fut certainement le plus beau coup de pub d’une firme française dans une revue de modélisme concerne l’artisan