Docile et rapide
EN VOL
l’axe de lacet (snacking), mais c’est vraiment anecdotique. Un cran ou deux de gaz supprimeront le phénomène.
Les tests de décrochage face au vent et profondeur à cabrer révèlent un départ en vrille très très tardif, qui sera rapidement stoppé en rendant la main. Du coup, la vrille est une figure qui rejoint le programme des réjouissances et on prend plaisir à la réaliser tellement c’est facile.
Bien ! Après cette promenade de santé, passons aux choses sérieuses et voyons ce qu’elle a dans le ventre. Puissance au max, ça accélère franchement, ça file vite et ça siffle ! Bien que la taille de la Tazer soit plutôt imposante, on a vite fait de dévaler le terrain et de se retrouver au loin. Alors on serre les virages à la manière des courses aux pylônes ! La stabilité est encore plus marquée sur ces trajectoires balistiques et il n’y a pas de modification marquante au trim de profondeur. On apprécie toutefois les taux d’exponentiel appliqués, qui permettent de conserver des contrôles souples même à vitesse soutenue. Avec la motorisation retenue pour cet essai, les montées sont sans fin et les figures de voltige peuvent être très larges. Ainsi, les boucles seront monstrueuses, mais attention à conserver une bonne visualisation de l’aile ! Les tonneaux sont très surprenants car ils ne demandent aucune correction, sauf si on les effectue de manière très très lente. Dans ce cas, une légère correction à piquer en vol dos sera nécessaire pour garder la trajectoire. On peut alors enchaîner des tonneaux à toute vitesse, mais attention à bien les compter pour être sûr de ne pas sortir sur le dos ! Toujours gaz à fond, le vol tranche est possible car la Tazer est ultra-stable sur tous les axes, ça vole droit et ça ne bouge pas… En bref, que ce soit à vitesse élevée ou modérée, cette aile delta est vraiment docile et ne présente pas de piège pour la plupart des pilotes.
Pour l’atterrissage, on réduira progressivement la vitesse lors du tour de piste, et on affinera l’approche au moteur en entrée de piste. Une fois à parvenu à un mètre du sol, on pourra couper les gaz et arrondir sur l’élan, le contact avec le sol se fait à allure très faible, et l’autorité sur les deux axes reste excellente. Avec un accu de 2 200 mAh, l’autonomie se situe autour des 6 minutes de vol mixte, et un peu moins de 5 minutes en volant presque tout le temps à plein régime. En volant très cool, je pense qu’il est possible de dépasser les 10 minutes de vol.