Des performances incroyables
définitive, reçoit un accu tout neuf de 360 mAh, les feux de bouts d’ailes clignotent, la postcombustion est allumée et mon ami Christophe (expert en lancements réussis !) annonce : « Prêt ». Il faut environ deux tiers de la puissance pour réussir convenablement le décollage. Le lancer doit être précis et s’effectuer comme si l’on envoyait une fléchette, l’impulsion sera nécessairement franche, à la manière d’une catapulte.
La première ligne droite permet de stabiliser l’engin et de réduire la vitesse. Immédiatement, il faut sauter sur la dérive pour amorcer le virage. Le jet se comporte bien, il est stable et capable de voler doucement, avec une incidence importante. Le principal jeu est d’enchaîner les tours avec des écarts de vitesse forts différents. C’est incroyable car, aux grands angles, la machine est particulièrement lente, le cabrer est impressionnant et il faut piquer fortement en remettant les gaz pour retrouver l’assiette de vol. C’est une facette de pilotage propre à la configuration en delta. Bref, on s’amuse bien et c’est assez spectaculaire. L’hélice noire est invisible en vol, l’illusion reste totale. Bien entendu, le tonneau est la figure de prédilection de l’avion.
Pour le retour au sol, il faut prendre garde de ne pas arrondir. En effet, dans cette configuration, le jet se dresse sur l’arrière et cela pourrait l’endommager lorsqu’il retombera sur le sol. Il convient de garder une bonne vitesse et de le laisser glisser, toute la cellule prend alors contact avec le sol du gymnase, ce qui n’abîme rien.
Au bilan, c’est un réel plaisir de faire évoluer ce modèle dans un espace contraint car il est spectaculaire…