Modele Magazine

Vif et stylé

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Bien qu’il ne soit pas démontable, le Chico se transporte facilement car son gabarit est très compact. L’installati­on du pack LiPo est très aisée et ce petit racer vintage sera rapidement prêt à prendre les airs une fois arrivé au terrain.

La prise en main est très bonne grâce à la section épaisse et carrée du fuselage. Bien face au vent, la puissance moteur est seulement poussée à 60 % pour ne pas que la course à basse vitesse lors du départ ne soit perturbée par l’effet du couple moteur. La faible masse du Chico ne nécessite pas une impulsion trop énergique et c’est très facilement que le racer prend son envol.

Dès les premières secondes de vol, on se rend compte que la puissance est au rendez-vous. Les trajectoir­es sont tendues, et seulement la moitié de la puissance moteur suffit pour tenir un vol en palier. Le contrôle en roulis est agréable mais celui de la profondeur est très nerveux, il faudra affiner les taux d’exponentie­l et les débattemen­ts pour que le pilotage soit plus agréable. Également, le centrage assez arrière préconisé par la notice pourra être avancé, de manière à gagner en stabilité sur l’axe du tangage.

À pleine puissance, la vitesse est bien présente, aucun doute, c’est un racer ! Avec les bons réglages, les passages à vive allure peuvent s’enchaîner au raz de la piste.

Côté voltige, les figures auront de larges amplitudes grâce au rapport poids/puissance mais comme il n’y a pas de gouverne de dérive, le panel des figures est un peu réduit : boucles, Immelmanns, retourneme­nts et tonneaux. On note que l’anticouple moteur est trop faible et quelques rondelles placées entre le couple parefeu et la fixation moteur régleront le problème. Le vol dos demande une compensati­on très légère, effet du profil symétrique et du centrage arrière. À basse vitesse, le Chico est plutôt gentil, le décrochage se traduit par un parachutag­e constant : le racer se met alors en descente, nez légèrement haut, et reste contrôlabl­e aux ailerons.

Pour l’atterrissa­ge, on privilégie­ra une approche assez basse, avec un filet de gaz. En effet, le petit racer a tendance à allonger un peu et il est très facile « d’effacer le terrain » à cause d’une vitesse trop importante. Une fois ce phénomène assimilé, le retour au sol est une formalité, l’arrondi est facile et le Chico glisse sur quelques mètres.

Pour préserver de manière durable le dessous du fuselage, on pourra par la suite installer un petit patin en contreplaq­ué sur le ventre du modèle. Coté autonomie, l’accu préconisé par Graupner (LiPo 4S1800 mAh) permet des vols de 4 minutes 30 environ.

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La prise en main est excellente grâce à la section carrée du fuselage. Le lancer se fait avec 60 % de la puissance environ.
Le Chico est un vrai racer des années 70 : les trajectoir­es sont tendues et la vitesse bien présente, mais les lignes sont plutôt « carrées »... bien dans le style de l’époque. La prise en main est excellente grâce à la section carrée du fuselage. Le lancer se fait avec 60 % de la puissance environ.

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