LE BEC DANS L’EAU
Ces régulateurs, ou BEC (Battery Eliminator Circuit), réduisent donc la tension. Cela se paye par une consommation accrue, qui est loin d’être négligeable sur certains systèmes bas de gamme, en plus de chauffer beaucoup (le système SBec est bien plus moderne, mais plus cher). Mais le pire n’est pas là. Les données techniques sont le plus souvent très optimistes. Quand elles sont atteintes, on se rend compte que les 5 A promis (par exemple) ne sont disponibles qu’une poignée de secondes, et pas du tout en continu ! Expérience faites maintes fois, dans le modèle, la tension aux servos chute au moindre effort. Ils deviennent plus lents et moins puissants. J’en veux pour preuve le système qui équipait un planeur acheté d’occasion, un Condor de Multiplex. En vol en mettant les ailerons dans les coins, la télémétrie se mettait en alarme, indiquant un sous-voltage du récepteur. Testée à l’atelier, la consommation maxi et en butée est à peine supérieure à 1 ampère. Rien d’anormal donc. Pourtant, cela suffisait à mettre le régulateur à genoux… Sans alarme sur la télémétrie, je ne m’en serais pas rendu compte, jusqu’à ce que le système déclare forfait... Bref, un BEC doit être de bonne qualité et surdimensionné. Si vous voulez vraiment mettre un régulateur, je vous conseille les Zhespus 7,5 A ou
LiFePO4 6,6 V et 2500 mAh à gauche, LiIion 8,1 V et
2 900 mAh à droite : de quoi assurer de longues heures de vol dans une parfaite sécurité. Noter la qualité des prises.