LES ACCUS LIION

Voici le second cas de figure pour nos réceptions. Un LiIon, comme un LiPo, nécessitera de n’utiliser que des servos HV, ce qui est dans l’air du temps car on demande de plus en plus de puissance aux servos. La tension en fin de charge est de 4,1 V par élément, pour 4,2 V pour un LiPo. Pour autant, si les Lipo n’acceptent en aucun cas de dépasser les seuils de fin de charge, les LiIon récents acceptent sans aucun problème d’être portés à 4,2 V. On pourra utiliser le programme LiPo du chargeur, qui mène donc l’accu jusqu’à 4,2 V. Le LiIon, dès que le chargeur sera coupé, reviendra de lui-même à 4,10 V, et cela agira comme un équilibrage.

Le gros avantage des LiIon par rapport aux LiFePo4, c’est que leur courbe de décharge est très régulière. Cela permet de connaître l’état de leur charge très précisément. L’autre avantage, c’est leur poids, plus faible encore qu’un LiPo à capacité égale.

Leur petit inconvénient est qu’il ne faut pas les charger à plus de 1,3 A. C’est un peu plus long, du moins en théorie. Avec 2 900 mAh, on dispose de beaucoup plus de réserve d’énergie que l’on n’en a jamais besoin, on n’en « remet » jamais beaucoup, et donc la charge n’est pas très longue dans la réalité. J’utilise ces accus depuis environ six ans, je n’en ai jeté aucun et je n’ai noté aucune perte de capacité. Je n’utilise que ceux de la marque Emcotec. La plupart du temps, sauf manque de place, j’utilise les platines adaptées, dont on peut choisir la forme (en long ou carré), câblées ou non, avec prise M6 (ce que je recommande vivement) ou deux prises JR, assemblées ou non.

Pour ma part, même si ce n’est

Branchement en direct d’un seul accu, mais de qualité, via de bons connecteurs qui sont doublés au niveau du récepteur. Plus d’interrupteur, c’est en connectant la prise M6 que l’on allume la radio : on réduit ainsi le risque de panne.

Un Ubec pour deux servos (Graupner), et un Sbec 20 A (YEP) utile pour certains modèles dont la réception sera alimentée par l’accu de propulsion.