MUSTANG P-51D 1.5 BNF DE E- FLITE Warbird pur-sang !
Lorsque l’on aborde les warbirds, il y a des machines légendaires que l’on ne peut s’empêcher d’évoquer. Quoi de plus représentatif du métal hurlant et de la puissance de feu qu’un P-51D Mustang? Racé, élégant et performant, cette machine de guerre est probablement le chasseur américain le plus mythique du second conflit mondial, c’est donc tout naturellement que E-flite nous propose une belle reproduction en mousse EPO de cet emblématique belligérant...
Ce Mustang P-51 D est disponible en version PNP ( Plug and Play), sans récepteur, ou en version BNF ( Bind and Fly), avec un récepteur Spektrum AR637T installé et proposant le système Safe et la stabilisation AS3X. L’accu sera un LiPo 6S 5 000 mAh, un format courant pour des avions électriques de cette envergure.
CONTENU DU KIT
Le Mustang est livré dans un carton particulièrement bien décoré, qui renferme une coque en polystyrène protégeant parfaitement le modèle. À
l’ouverture, on découvre la voilure en trois parties. Tout l’équipement y est installé : servos, tringleries, trains rentrants avec moyeux métalliques, pantalons de roue et jambes amorties. Les roues sont traitées maquette et les trappes sont fonctionnelles, commandées par des servos et un séquenceur. Sur l’intrados, des petits rails en plastique sont présents pour la fixation des faux réservoirs additionnels. Sur les bords d’attaque, de fausses mitrailleuses sont en place, et l’état de surface présente des imitations de lignes de structure et de rivets. Des feux de navigation fonctionnels sont également en place sur les saumons. Côté renforts, des longerons en aluminium et en fibre de verre parcourent la quasitotalité de l’envergure, et des platines en plastique solidifient les points de fixation au fuselage. Les charnières sont en plastique pour les ailerons, et directement réalisées par la mousse pour les autres gouvernes. Les faux réservoirs sont en mousse EPO, ils seront simplement à glisser dans les rails présents sous les ailes.
Le stabilisateur est en une seule partie. Tout comme la voilure, il est terminé et décoré, équipé d’un guignol en plastique.
Le fuselage est également peint et décoré, il est équipé des servos, de la motorisation, du récepteur Spektrum AR 637TA (version BNF) et est renforcé par des longerons en carbone. Le cockpit est aménagé d’un buste de pilote, d’un tableau de bord et d’une plaque de blindage. La verrière caractéristique en goutte d’eau du P-51D est d’une excellente qualité optique. Tout ce poste de pilotage est amovible et verrouillé par un loquet en plastique. À l’intérieur, une platine coulissante en plastique recevra l’accu de propulsion, qui sera immobilisé avec les deux sangles Velcro déjà en place. Le moteur brushless est fixé sur un bâti en plastique, et l’avant du Mustang est coiffé d’une coque en
plastique. Le nez présente des faux échappements. La roulette de queue est rétractable, les trappes sont fonctionnelles et commandées par des ressorts. Cette roulette est directionnelle et dispose de son propre servo de commande.
Un cône en plastique est livré, ainsi que quatre pales d’hélice. Des sachets d’accessoires sont présents dans lesquels on trouve quelques vis, une antenne factice en plastique, la tringlerie de profondeur et des pantalons de roues à remplacer par ceux en place (il semblerait que ceux d’origine soient trop fragiles). Enfin, une notice en noir et blanc illustrée de schémas est livrée, elle est en français et détaille avec grande précision les différentes étapes de l’assemblage.
MONTAGE
Comme nous venons de le voir, la préfabrication est poussée à son maximum, et l’on pourrait presque effectuer le montage sur le terrain ! Côté outillage, seule une clé 6 pans et une clé plate sont nécessaires. Avant de débuter l’assemblage à proprement parler, il est conseillé de changer la prise du contrôleur (EC5) si celle-ci ne correspond pas au standard qui équipe vos accus, ou alors de réaliser un adaptateur.
Le stabilisateur se glisse dans son emplacement, il est immobilisé par trois vis. Les deux gouvernes de profondeur sont reliées entre elles par un U en acier installé en usine, il n’y a donc qu’un guignol et une seule tringlerie à raccorder.
On peut alors présenter l e panneau central de l ’aile sur le fuselage. Les connexions se font automatiquement par des prises mâle-femelle. Quatre vis permettent de fixer la voilure au fuselage, elles rentrent dans des inserts métalliques. L’hélice quadripale, qu’il faut penser à équilibrer, est composée de quatre pales à visser sur le flasque du cône. Enfin, une antenne factice se glisse sur le dessus du fuselage : pas besoin de la coller, elle tient parfaitement ainsi, et reste donc démontable pour éviter les chocs durant le transport. Les parties externes de la voilure sont montées sur des clés tubulaires en carbone et simplement clipsées sur la partie centrale. Ici aussi, les connexions des servos se font automatiquement par des prises mâle-femelle. Un tube Pitot est à coller sous l a voilure, et l es pantalons de roues en place seront remplacés par les versions plus robustes fournies.
RÉGLAGES ET CENTRAGE
S’agissant d’une version BNF, il va falloir appairer le récepteur à l’émetteur Spektrum. La procédure est simple, ce nouveau récepteur bénéficiant d’un bouton « bind ». Les réglages des débattements sont très clairement indiqués dans la notice, avec à chaque fois les valeurs à rentrer dans l’émetteur pour obtenir les bonnes courses des gouvernes. Le manuel guide l’utilisateur pas à pas pour la programmation, en fonction du
type d’émetteur. Dès la première mise sous tension, les gouvernes sont dans le bon sens.
Si vous avez choisi la version PNP (sans récepteur), un tableau classique indique les débattements (voir “Débriefing”).
Le récepteur installé dans la version BNF (Spektrum AR637TA) dispose de la stabilisation AS3X et de la technologie SAFE. Ainsi, on bénéficie de l’action des gyroscopes pour un vol des plus stables, même en conditions venteuses. La technologie Safe pourra être activée ou non, elle limite l es prises d’inclinaison, et l e modèle se remet à plat automatiquement l orsque l’ on lâche les manches.
D’autre part, ce récepteur permet de transmettre les informations de télémétrie disponibles grâce au contrôleur Avian 100 Smart Technology. Ainsi, on peut recevoir sur la radio la force du signal, l e régime moteur, le courant instantané, la température, l e voltage... Si on utilise un accu LiPo de la gamme Smart, on pourra également avoir en temps réel la capacité consommée, ainsi que le nombre de cycles de l’accu...
Le centrage préconisé se situe entre 124 et 137 mm du bord d’attaque. Pour ma part, j’ai appliqué un centrage en milieu de plage, soit 132 mm. Avec un LiPo 6S de 5 000 mAh, ce centrage est obtenu en plaçant la batterie le plus en avant sur l a platine coulissante. Attention à ne pas employer un accu trop épais car il sera alors difficile de l’insérer dans le fuselage.
SYMPA
Malgré son appellation, ce Mustang pur-sang est plutôt docile ! En effet, son comportement exemplaire en vol permettra à la plupart des pilotes de dompter ce warbird avec succès. La qualité de fabrication est parfaite et le temps de montage particulièrement réduit. Par leurs silhouettes épurées, les warbirds font bien souvent rêver les jeunes pilotes, mais leurs caractéristiques de vol pointues calment souvent les ardeurs. Avec ce P-51D, il n’y a aucune crainte à avoir, car derrière ses lignes racées, c’est véritablement un avion facile qui se cache, probablement le warbird le plus facile que j’aie piloté ! De quoi rêver sans stresser !