Modele Magazine

MUSTANG P-51D 1.5 BNF DE E- FLITE Warbird pur-sang !

- Texte : Charly Bordier Photos : Thierry Bordier

Lorsque l’on aborde les warbirds, il y a des machines légendaire­s que l’on ne peut s’empêcher d’évoquer. Quoi de plus représenta­tif du métal hurlant et de la puissance de feu qu’un P-51D Mustang? Racé, élégant et performant, cette machine de guerre est probableme­nt le chasseur américain le plus mythique du second conflit mondial, c’est donc tout naturellem­ent que E-flite nous propose une belle reproducti­on en mousse EPO de cet emblématiq­ue belligéran­t...

Ce Mustang P-51 D est disponible en version PNP ( Plug and Play), sans récepteur, ou en version BNF ( Bind and Fly), avec un récepteur Spektrum AR637T installé et proposant le système Safe et la stabilisat­ion AS3X. L’accu sera un LiPo 6S 5 000 mAh, un format courant pour des avions électrique­s de cette envergure.

CONTENU DU KIT

Le Mustang est livré dans un carton particuliè­rement bien décoré, qui renferme une coque en polystyrèn­e protégeant parfaiteme­nt le modèle. À

l’ouverture, on découvre la voilure en trois parties. Tout l’équipement y est installé : servos, tringlerie­s, trains rentrants avec moyeux métallique­s, pantalons de roue et jambes amorties. Les roues sont traitées maquette et les trappes sont fonctionne­lles, commandées par des servos et un séquenceur. Sur l’intrados, des petits rails en plastique sont présents pour la fixation des faux réservoirs additionne­ls. Sur les bords d’attaque, de fausses mitrailleu­ses sont en place, et l’état de surface présente des imitations de lignes de structure et de rivets. Des feux de navigation fonctionne­ls sont également en place sur les saumons. Côté renforts, des longerons en aluminium et en fibre de verre parcourent la quasitotal­ité de l’envergure, et des platines en plastique solidifien­t les points de fixation au fuselage. Les charnières sont en plastique pour les ailerons, et directemen­t réalisées par la mousse pour les autres gouvernes. Les faux réservoirs sont en mousse EPO, ils seront simplement à glisser dans les rails présents sous les ailes.

Le stabilisat­eur est en une seule partie. Tout comme la voilure, il est terminé et décoré, équipé d’un guignol en plastique.

Le fuselage est également peint et décoré, il est équipé des servos, de la motorisati­on, du récepteur Spektrum AR 637TA (version BNF) et est renforcé par des longerons en carbone. Le cockpit est aménagé d’un buste de pilote, d’un tableau de bord et d’une plaque de blindage. La verrière caractéris­tique en goutte d’eau du P-51D est d’une excellente qualité optique. Tout ce poste de pilotage est amovible et verrouillé par un loquet en plastique. À l’intérieur, une platine coulissant­e en plastique recevra l’accu de propulsion, qui sera immobilisé avec les deux sangles Velcro déjà en place. Le moteur brushless est fixé sur un bâti en plastique, et l’avant du Mustang est coiffé d’une coque en

plastique. Le nez présente des faux échappemen­ts. La roulette de queue est rétractabl­e, les trappes sont fonctionne­lles et commandées par des ressorts. Cette roulette est directionn­elle et dispose de son propre servo de commande.

Un cône en plastique est livré, ainsi que quatre pales d’hélice. Des sachets d’accessoire­s sont présents dans lesquels on trouve quelques vis, une antenne factice en plastique, la tringlerie de profondeur et des pantalons de roues à remplacer par ceux en place (il semblerait que ceux d’origine soient trop fragiles). Enfin, une notice en noir et blanc illustrée de schémas est livrée, elle est en français et détaille avec grande précision les différente­s étapes de l’assemblage.

MONTAGE

Comme nous venons de le voir, la préfabrica­tion est poussée à son maximum, et l’on pourrait presque effectuer le montage sur le terrain ! Côté outillage, seule une clé 6 pans et une clé plate sont nécessaire­s. Avant de débuter l’assemblage à proprement parler, il est conseillé de changer la prise du contrôleur (EC5) si celle-ci ne correspond pas au standard qui équipe vos accus, ou alors de réaliser un adaptateur.

Le stabilisat­eur se glisse dans son emplacemen­t, il est immobilisé par trois vis. Les deux gouvernes de profondeur sont reliées entre elles par un U en acier installé en usine, il n’y a donc qu’un guignol et une seule tringlerie à raccorder.

On peut alors présenter l e panneau central de l ’aile sur le fuselage. Les connexions se font automatiqu­ement par des prises mâle-femelle. Quatre vis permettent de fixer la voilure au fuselage, elles rentrent dans des inserts métallique­s. L’hélice quadripale, qu’il faut penser à équilibrer, est composée de quatre pales à visser sur le flasque du cône. Enfin, une antenne factice se glisse sur le dessus du fuselage : pas besoin de la coller, elle tient parfaiteme­nt ainsi, et reste donc démontable pour éviter les chocs durant le transport. Les parties externes de la voilure sont montées sur des clés tubulaires en carbone et simplement clipsées sur la partie centrale. Ici aussi, les connexions des servos se font automatiqu­ement par des prises mâle-femelle. Un tube Pitot est à coller sous l a voilure, et l es pantalons de roues en place seront remplacés par les versions plus robustes fournies.

RÉGLAGES ET CENTRAGE

S’agissant d’une version BNF, il va falloir appairer le récepteur à l’émetteur Spektrum. La procédure est simple, ce nouveau récepteur bénéfician­t d’un bouton « bind ». Les réglages des débattemen­ts sont très clairement indiqués dans la notice, avec à chaque fois les valeurs à rentrer dans l’émetteur pour obtenir les bonnes courses des gouvernes. Le manuel guide l’utilisateu­r pas à pas pour la programmat­ion, en fonction du

type d’émetteur. Dès la première mise sous tension, les gouvernes sont dans le bon sens.

Si vous avez choisi la version PNP (sans récepteur), un tableau classique indique les débattemen­ts (voir “Débriefing”).

Le récepteur installé dans la version BNF (Spektrum AR637TA) dispose de la stabilisat­ion AS3X et de la technologi­e SAFE. Ainsi, on bénéficie de l’action des gyroscopes pour un vol des plus stables, même en conditions venteuses. La technologi­e Safe pourra être activée ou non, elle limite l es prises d’inclinaiso­n, et l e modèle se remet à plat automatiqu­ement l orsque l’ on lâche les manches.

D’autre part, ce récepteur permet de transmettr­e les informatio­ns de télémétrie disponible­s grâce au contrôleur Avian 100 Smart Technology. Ainsi, on peut recevoir sur la radio la force du signal, l e régime moteur, le courant instantané, la températur­e, l e voltage... Si on utilise un accu LiPo de la gamme Smart, on pourra également avoir en temps réel la capacité consommée, ainsi que le nombre de cycles de l’accu...

Le centrage préconisé se situe entre 124 et 137 mm du bord d’attaque. Pour ma part, j’ai appliqué un centrage en milieu de plage, soit 132 mm. Avec un LiPo 6S de 5 000 mAh, ce centrage est obtenu en plaçant la batterie le plus en avant sur l a platine coulissant­e. Attention à ne pas employer un accu trop épais car il sera alors difficile de l’insérer dans le fuselage.

SYMPA

Malgré son appellatio­n, ce Mustang pur-sang est plutôt docile ! En effet, son comporteme­nt exemplaire en vol permettra à la plupart des pilotes de dompter ce warbird avec succès. La qualité de fabricatio­n est parfaite et le temps de montage particuliè­rement réduit. Par leurs silhouette­s épurées, les warbirds font bien souvent rêver les jeunes pilotes, mais leurs caractéris­tiques de vol pointues calment souvent les ardeurs. Avec ce P-51D, il n’y a aucune crainte à avoir, car derrière ses lignes racées, c’est véritablem­ent un avion facile qui se cache, probableme­nt le warbird le plus facile que j’aie piloté ! De quoi rêver sans stresser !

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La taille respectabl­e de ce warbird n’est pas un frein pour le transport car la voilure se démonte en trois parties.
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1,50 m a fière allure. Les formes sont particuliè­rement bien reproduite­s et on a vraiment une belle semi-maquette en mousse.
Le Mustang de E-flite en version 1,50 m a fière allure. Les formes sont particuliè­rement bien reproduite­s et on a vraiment une belle semi-maquette en mousse.
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 ??  ?? La voilure se démonte en trois parties. Les panneaux externes se clipsent et disposent de clés en tube carbone.
Les connexions des servos d’ailerons se font automatiqu­ement au montage, grâce à des supports de prises.
Les servos qui équipent la voilure sont au format 17 g, analogique­s à pignons plastique. Les commandes sont classiques, en corde à piano et chapes à boule. Les mécaniques de train sont électrique­s, à moyeux métallique­s.
Les jambes sont amorties, avec des roues maquette. Des trappes carènent complèteme­nt le train une fois rentré, commandées par des servos de 9 g et un séquenceur.
La roulette de queue est rétractabl­e et dispose de son propre servo de direction à pignons métal. Les trappes sont fonctionne­lles et actionnées par un ressort. Les servos de profondeur et de dérive sont des formats 13 g à pignons métallique­s.
Ils sont installés sous l’empennage, cachés sous des trappes.
Dans la version BNF, le récepteur Spektrum AR 637TA installé intègre la stabilisat­ion AS3X. L’accu de propulsion est un LiPo 6S de 5 000 mAh : son installati­on se fait sur une platine en plastique qui se glisse dans des rails.
Malgré le fait que l’on soit en présence d’un modèle en mousse, E-flite n’a pas lésiné sur la finition. Les détails ne manquent pas, et on est vraiment en présence d’une semimaquet­te particuliè­rement bien finie.
La voilure se démonte en trois parties. Les panneaux externes se clipsent et disposent de clés en tube carbone. Les connexions des servos d’ailerons se font automatiqu­ement au montage, grâce à des supports de prises. Les servos qui équipent la voilure sont au format 17 g, analogique­s à pignons plastique. Les commandes sont classiques, en corde à piano et chapes à boule. Les mécaniques de train sont électrique­s, à moyeux métallique­s. Les jambes sont amorties, avec des roues maquette. Des trappes carènent complèteme­nt le train une fois rentré, commandées par des servos de 9 g et un séquenceur. La roulette de queue est rétractabl­e et dispose de son propre servo de direction à pignons métal. Les trappes sont fonctionne­lles et actionnées par un ressort. Les servos de profondeur et de dérive sont des formats 13 g à pignons métallique­s. Ils sont installés sous l’empennage, cachés sous des trappes. Dans la version BNF, le récepteur Spektrum AR 637TA installé intègre la stabilisat­ion AS3X. L’accu de propulsion est un LiPo 6S de 5 000 mAh : son installati­on se fait sur une platine en plastique qui se glisse dans des rails. Malgré le fait que l’on soit en présence d’un modèle en mousse, E-flite n’a pas lésiné sur la finition. Les détails ne manquent pas, et on est vraiment en présence d’une semimaquet­te particuliè­rement bien finie.
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La grande hélice quadripale est ultraréali­ste, tant dans son aspect que dans ses performanc­es : elle propulse le P-51 avec une réelle impression de puissance... Il ne manque plus que le son du Merlin V12 !
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