Comme un grand !
Une fois que l’accu est connecté, il faut laisser le modèle sans bouger afin que les gyroscopes puissent s’initialiser. Ceci fait, le récepteur vous « donne la main » et, seulement à ce moment, vous pourrez faire bouger les servos.
Il est possible de rouler sur piste en herbe bien tondue. Avec les volets sortis et sans vent, en mettant les gaz à fond, il est possible de décoller après un roulage de… moins de 30 cm !
On remarque immédiatement qu’on dispose de beaucoup de puissance puisque le Turbo Timber monte à la verticale sans s’arrêter… Ça, c’est la bonne surprise. La moins bonne, c’est le bruit élevé du moteur, avec une sonorité assez désagréable. On se demande comment un si petit truc peut faire autant de bruit !
Même si l’avion peut voler en indoor en ne mettant pas trop de moteur, il est plus à considérer comme un parkflyer.
Les volets permettent d’abaisser nettement la vitesse de vol.
Ils donnent un couple cabreur très sensible. Ce couple est automatiquement contré lorsque le mode Safe est activé, mais pas dans le mode gyro normal (AS3X). Il faut donc faire un mixage volets => profondeur.
Avec les volets sortis, on peut estimer la vitesse mini à 12/15 km/h environ. Je n’ai pas pu la mesurer, mon pistolet radar ne fonctionnant pas en dessous de 20 km/h… Le décrochage est très sain : en restant plein cabré, le modèle se contente de faire des petites oscillations en tangage, sans partir sur une aile. À plein gaz, le modèle ne semble pas traîner en route… Et ce n’est pas une impression, il atteint 55 km/h en vol à plat ! Vu la taille du Turbo Timber, l’impression de vitesse est bien réelle.
Grâce à ses gyroscopes (qui sont tout le temps actifs), l’avion supporte un bon petit vent. On le voit être chahuté mais il continue sur sa trajectoire…
Malgré la petite taille, la visualisation est assez bonne en vol. Les leds sont peu visibles en plein jour, mais par contre elles sont parfaites pour voler à la tombée de la nuit, quand il fait sombre mais pas complètement noir. On a alors une bonne visibilité…
À basse vitesse, il est mieux de piloter 3 axes, mais ce n’est pas nécessaire à haute vitesse. La maniabilité est vraiment excellente, avec des gouvernes très réactives. La dérive permet de réduire nettement le rayon de virage.
Cette gouverne est agréable, elle génère un peu de roulis induit à fort débattement mais sans plus, et très peu de couple piqueur.
Surprise : le Turbo Timber est un excellent voltigeur, même si c’est à réserver en extérieur (à moins de disposer d’une grande salle indoor). Les boucles peuvent passer avec un bon diamètre ou être très serrées si on les passe avec les volets. Les angles des boucles carrées peuvent être bien marqués, surtout avec les volets.
Les tonneaux tournent bien : si on a de la vitesse, ils passent en 1,5 seconde environ. Ils désaxent un peu, mais sans plus. Le vol dos tient bien si on garde un peu de vitesse, avec une action modérée à piquer. Les renversements sont faciles. Le vol tranche tient étonnamment bien, on peut même remonter légèrement côté gauche, et très bien remonter côté droit (on est aidé par le couple moteur). Les déclenchés sont mous et ressemblent plus à des grosses barriques.
L’autonomie est de 5 à 6 minutes avec un 260 mAh, selon la gestion des gaz. L’atterrissage se fait à faible vitesse avec les volets baissés à fond, et l’arrondi est facile à doser. Il est possible d’atterrir dans des espaces restreints, avec une faible longueur de roulage.
SUR L’EAU
On peut voler sur un petit plan d’eau, c’est très sympa. En l’absence de gouvernail marin, le taxiage est assez difficile s’il y a du vent. Avec pas mal de gaz, on y arrive mais il est assez compliqué de revenir exactement à l’endroit souhaité sur la berge. Sans vent, ça va beaucoup mieux. Le décollage peut se faire en moins de 2 mètres. En vol, les flotteurs ne freinent pas trop et l’avion conserve les mêmes caractéristiques. Toutes les figures de voltige restent possibles.