SORTEZ LES PINCEAUX
Cependant, pour coller au mieux à la réalité, il est parfois nécessaire de sortir les pinceaux. Sur mon Morane 406, les reliefs sont très importants, et il n’est pas envisageable de placer un adhésif. Il faut donc se résoudre à peindre la cigogne comme sur la machine réelle. On mesure la taille exacte à atteindre après avoir trouvé une photo en gros plan du dessin à réaliser. En utilisant l’ordinateur, on grossit l’image à la bonne taille. Pour ma part, j’insère le dessin sur une page Word, la fonction grossissement est ainsi optimisée.
Une fois que le schéma est à la bonne échelle, on éteint les lumières et on ferme les volets, puis on scotche sur l’écran de l’ordinateur une feuille de bristol. Par transparence, en utilisant un crayon ou un stylo fin, on réalise le tour du croquis. Inutile d’être un artiste, il suffit de s’appliquer et de bien suivre les contours. Lorsque cela est terminé, on affûte son plus beau scalpel pour découper le dessin. La cigogne ainsi obtenue peut être placée exactement comme sur la maquette. On reprend alors un crayon de bois finement taillé pour réaliser le contour de l’oiseau.
Ensuite, c’est du coloriage, en employant des pinceaux de qualité, généralement en poil de martre. On se retrouve dans l’univers des maquettistes plastique. Les peintures utilisées pour ce modèle sont des Humbrol, cependant de nombreuses autres peintures peuvent être mises en oeuvre. J’ai largement abusé de cette astuce sur mon hélicoptère Kiowa, mon Bucker, mon P61 et mon P38.
Sur mon Skyraider, toutes les techniques décrites ici sont employées, l’abeille est un autocollant noir dont les couleurs ont été peintes ensuite.