Modele Magazine

CJ-6 V2 PNP DE FMS MODELS

Original !

- Texte et photos : Ludovic Méan

Le Nanchang CJ-6 V2 est proposé par FMS depuis quelques années, mais il nous est récemment revenu avec un nouveau décor aux couleurs de l a patrouille PLAAF ( People’s Liberation Army Air Force – Armée de l’air chinoise).

Comme tous l es modèles FMS, l e CJ-6 est moulé en mousse EPO. L’avion est livré équipé avec ses trains rentrants électrique­s, ses servos, des leds et même un gyroscope « Reflex ». La décoration est réalisée avec de la peinture et quelques autocollan­ts. Tout est fait en usine et la finition est belle.

PAS GRAND-CHOSE À FAIRE

Comme à l’accoutumée avec ce type de kit, le CJ-6 est moulé en mousse EPO, et la préfabrica­tion est tellement avancée que le passage à l’atelier sera très rapide. C’est bien simple, il ne reste à votre charge que le montage du stabilisat­eur, de l’hélice et de votre récepteur…

La boîte n’est pas très grande. À l’ouverture du container en polystyrèn­e, on découvre que les ailes sont d’une pièce. Elles sont rigidifiée­s par des longerons en fibre de carbone. Le profil est plat avec une épaisseur relative de 15 % au saumon. Les ailerons sont de petite taille (comme sur le vrai) et sont articulés directemen­t par la mousse. Les guignols sont en plastique et l es servos sont des formats 9 g numériques à pignons en plastique ( comme pour la profondeur et la dérive), installés à plat à l’intrados. Les commandes sont déjà place, avec des petites chapes en plastique. Aux saumons, on trouve des leds pour les feux de navigation, recouverte­s d’un petit cabochon moulé. Sur l’aile gauche, il y a une led au bord d’attaque pour le phare d’atterrissa­ge. Le train rentrant électrique est déjà en place. Les jambes en corde à piano ont des habillages en plastique et sont équipées de trappes de train en deux parties. À l’intrados au centre, on trouve un unique volet d’atterrissa­ge qui est articulé par la mousse. Tous les fils électrique­s (servos, train, leds) sont classiquem­ent insérés dans des saignées recouverte­s par des adhésifs de couleur. Les ailes seront fixées au fuselage par

quatre vis M3, logées dans des inserts en plastique. En partie centrale à l’extrados, on trouve l’unique servo au format 9 g numérique qui actionne le volet central. Il y a aussi une petite platine électroniq­ue où sont regroupés tous l es fils (trains, servos, l eds) et qui permet de n’avoir qu’un seul fil pour chaque fonction à brancher sur l e récepteur.

À l’avant du f uselage, on trouve un gros moteur brushless 3541 qui a un kV de 840 tr/V. Il est relié à un contrôleur 40 A, et la prise est de type XT60. Il n’y a pas de capot moteur démontable et le brushless est démontable par l’avant. En dessous du capot, il y a des fausses sorties d’échappemen­t en plastique moulé. Le train rentrant électrique est i nstallé juste derrière, avec son servo au format 9 g qui assure la direction. Comme pour le train principal, la jambe est habillée pour simuler un amortisseu­r, mais c’est une simple corde à piano.

Les vis des ailes sont fixées dans des i nserts en l aiton. En dessous du fuselage à l’arrière, il y a un feu clignotant avec un joli cabochon. Le servo de profondeur (format 9 g numérique) est situé à l’arrière, sur le flanc droit. Il n’est pas collé mais vissé sur une petite platine en plastique. La gouverne de dérive est articulée par l a mousse, et son servo est situé au centre, sous la bulle. À côté du servo de dérive, on trouve le module Reflex V2 qui est un stabilisat­eur gyroscopiq­ue. On est surpris par l a taille assez imposante de ce module. Les fils de servos y sont déjà connectés. Une platine en ctp recevra l’accu LiPo 4S 2 200 mAh et est déjà équipée de ses sangles velcro. La bulle est maintenue par un aimant et comporte d’origine un pilote à l’avant.

Le stabilisat­eur a un profil biconvexe symétrique. Les deux gouvernes sont articulées directemen­t par la mousse. Elles sont reliées par une corde à piano en « U », fixée par des pièces en plastique moulé et dont l’une intègre le guignol. Une pièce en plastique moulée assure la fixation au fuselage via deux vis.

Un petit sachet contient six vis M3, la commande de profondeur, le moyeu central de l’hélice, un faux tube Pitot ainsi qu’une hélice en plastique chargé fibre aux formes maquette (dimensions non précisées).

Enfin, on trouve une notice papier en anglais qui décrit le montage avec des schémas, ainsi qu’un câble pour relier le gyroscope Reflex à un PC (pour changer ses réglages).

PAS BESOIN DE COLLE

On installe le stabilisat­eur avec les deux vis M3 (forcez un peu, au besoin, pour les emmancher, mais ne serrez pas trop fort par la suite pour ne pas endommager le pas de vis). On installe ensuite

 ??  ?? Vous ne connaissez probableme­nt pas cet avion… Le Nanchang CJ-6 réel a été l’avion standard en Chine pour la formation des pilotes. Celui-ci nous est proposé par FMS Models.
Vous ne connaissez probableme­nt pas cet avion… Le Nanchang CJ-6 réel a été l’avion standard en Chine pour la formation des pilotes. Celui-ci nous est proposé par FMS Models.
 ??  ?? Après la Seconde Guerre mondiale, les communiste­s prennent le pouvoir en Chine, et l’Union soviétique leur fournit alors une aide militaire massive.
En 1954, les Russes accordent à l’usine de constructi­on aéronautiq­ue de Nanchang une licence pour produire le Yakovlev Yak-18, avion d’entraîneme­nt de base alors le plus répandu dans les pays communiste­s. Il deviendra le Nanchang CJ-5. Mais cet avion était un appareil issu du Yak-3 de la Seconde Guerre mondiale, et manquait de modernité. Les Russes développèr­ent une version améliorée, le Yak-18A, mais les Chinois ont préféré faire leur propre avion, à savoir le CJ-6. Il fit son premier vol en 1958. Le moteur initial de 145 ch fut jugé trop faible
La finition de ce petit modèle est très bonne, et la qualité de fabricatio­n excellente.
Après la Seconde Guerre mondiale, les communiste­s prennent le pouvoir en Chine, et l’Union soviétique leur fournit alors une aide militaire massive. En 1954, les Russes accordent à l’usine de constructi­on aéronautiq­ue de Nanchang une licence pour produire le Yakovlev Yak-18, avion d’entraîneme­nt de base alors le plus répandu dans les pays communiste­s. Il deviendra le Nanchang CJ-5. Mais cet avion était un appareil issu du Yak-3 de la Seconde Guerre mondiale, et manquait de modernité. Les Russes développèr­ent une version améliorée, le Yak-18A, mais les Chinois ont préféré faire leur propre avion, à savoir le CJ-6. Il fit son premier vol en 1958. Le moteur initial de 145 ch fut jugé trop faible La finition de ce petit modèle est très bonne, et la qualité de fabricatio­n excellente.

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