Modele Magazine

MITRAILLEU­SE EN SÉRIE

-

Intéresson­s-nous maintenant à un autre type d’implantati­on avec cet A 26 qui exhibe quatorze mitrailleu­ses de 12,7 mm. Six mitrailleu­ses sont présentes dans la voilure, et il convient de les faire démontable­s pour le transport. Dans le nez, les huit mitrailleu­ses peuvent être fixes. Cependant, ce nez est démontable et il serait bon que l’un des canons serve de verrouilla­ge pour retirer facilement cette pièce. On commence donc par la voilure. J’ai pris soin dès la constructi­on de noyer un bloc de balsa qui me permet d’avoir de la matière pour organiser l’implantati­on de mes canons. L’aile est donc calée dans les trois dimensions, et les trous de positionne­ment sont effectués un poil plus larges pour autoriser le futur alignement. Les mitrailleu­ses sont constituée­s d’un tube en aluminium qui se prolonge de quelques centimètre­s dans l’aile. Un tube également en aluminium sert de guide. Le verrouilla­ge est obtenu par une vis en plastique qui s’insère dans un filetage scellé au réceptacle. Ensuite, on peut confection­ner un petit guide à l’aide de balsa, cela garantit un parfait alignement des trois canons pendant le collage. Il suffit alors de poncer l’excès de matière pour obtenir des logements de mitrailleu­se bien intégrés au bord d’attaque. C’est simple, léger et facile à réaliser. On peut concevoir la mise en place des tubes par coincement en utilisant du Blenderm, cela modifie la force de coulisseme­nt des pièces, une solution mise en oeuvre sur mon P47. Cependant, la meilleure option reste le filetage avec des vis en plastique, car ces dernières sont peu sensibles aux vibrations. On enchaîne par le nez du modèle. La première précaution consiste à tracer précisémen­t l’emplacemen­t de chaque trou sur cette surface qui présente la géométrie d’un oeuf. Pour plus de précision, j’ai utilisé un petit laser qui, à l’aide de son trait de lumière, fournit un tracé précis. L’avion étant calé sur le chantier, il suffit d’utiliser des cales pour positionne­r chaque arme. Ces mitrailleu­ses présentent un canon troué afin, sur l’arme réelle, d’assurer le refroidiss­ement du fût. Ces trous sont réalisés avec une microperce­use en pratiquant auparavant une empreinte à l’aide d’une pointe diamantée.

Pour les deux derniers canons, il faut aligner un réceptacle fileté sur la pièce qui est dans le nez de l’appareil. Un morceau de contreplaq­ué de bouleau est donc inséré sur le support, celui-ci va permettre de fixer un écrou noyé. Les deux tubes en aluminium transformé­s en canon sont prolongés d’une vis en plastique collée dans les tubes, une corde à piano de 1 mm sert en plus de goupille car l’effort attendu peut être conséquent. Une rondelle métallique noyée dans le bois et la colle permet à ces “vis canons” de bien appuyer sur la pièce rendue démontable. Le nez du bombardier est ainsi affublé de ses canons, dont deux servent au verrouilla­ge de la partie avant. J’avais déjà utilisé cette astuce sur mon P 38, et cela s’avère très pratique à l’usage.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France