PREMIÈRE ÉTAPE : INSTALLATION DU TRAIN
On commence par installer l’atterrisseur. On n’hésite pas à modifier les plans pour que les ancrages soient ultra-solides et que les angles soient conformes aux objectifs. Choisissez des mécanismes puissants et bien dimensionnés.
Ici c’est un plan Ziroli dont j’ai bien entendu adapté les choix techniques. Mon atterrisseur repose sur deux traverses en hêtre prises sur des nervures en contreplaqué de bouleau. L’ensemble est ancré sur deux longerons en CTP : l’un à l’arrière, c’est le longeron principal, l’autre à l’avant, juste derrière le bord d’attaque. Cet ensemble forme un cadre solide. Pour fixer les mécanismes, il est judicieux d’utiliser des écrous noyés et non pas des vis à bois qui éclatent les fibres avant même le premier effort.
Pour que mon atterrisseur rentre profondément dans son logement, j’ai triché un petit degré en position sortie. Le but est que la jambe de train d’atterrissage soit parfaitement à plat le long de l’intrados, ce qui assure une bonne configuration pour l’installation des trappes.
On implante le tout, et le train d’atterrissage fonctionne déjà sans jeu ni point dur. On peut donc dès maintenant travailler sur les cloisons du logement de train. Il y aura notamment le phare d’atterrissage rétractable et quelques systèmes à prévoir.
Comme l’emplacement des roues représente un trou conséquent, j’ai installé un morceau provisoire de nervure dont la mission est de garantir la forme escomptée. Nous sommes ainsi prêts à coffrer l’intrados de la voilure qui est installée sur ses cales pour garantir le bon vrillage.