Modele Magazine

Duel au sommet

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Il faut souligner un point important ici : le Yak est équipé d’un gyroscope (l’Aura 8), pas le Velox. C’est logique dans la mesure où le Yak en est équipé d’origine (il n’est pas disponible sans). Si on voulait en équiper le Velox, qui est déjà bien plus cher, il faudrait encore ajouter une centaine d’euros.

L’Aura 8 apporte quelque chose de « magique » sur le Yak car selon les modes de vol sélectionn­és, le comporteme­nt change nettement.

En voltige classique, le Yak est bien supérieur au Velox grâce à des trajectoir­es au top. C’est simple, avec le Yak, on a un voltigeur F3A en mode de vol 1 et un voltigeur 3D en mode de vol 3.

Rien de tout ça avec le Velox. Les trajectoir­es sont bien moins nettes, à moins d’avancer beaucoup l’accu, mais dans ce cas, on perdra en caractéris­tiques 3D. Les arrêts de figure sont bien plus nets avec le Yak, qui est aussi plus neutre (avantage d’avoir un gyro…).

Sur certains aspects, le Velox est tout de même supérieur au Yak : il est meilleur sur la tranche (il a plus de surface latérale et ses cloisons d’ailes sont plus grandes). En 3D, le vol stationnai­re est aussi stable que le Yak, voire légèrement mieux, alors que le Velox n’a pas de gyro. Les flips tournent plus serrés qu’avec le Yak, et le vol aux grands angles est plus stable. La profondeur du Velox est bien plus incisive, mais le Yak a une dérive beaucoup plus vive que celle du Velox. Pour les ailerons c’est assez proche. À l’atterrissa­ge, le Yak 55 est bien plus facile grâce au gyro : il est plus précis et sa trajectoir­e bien plus stable. Net avantage Yak 5

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