Parvenus sur leur nouveau lieu de vie, les arbres sont mis en place à l'aide d'une grue.
côté un peu sauvage ! » Cela n’empêche pas de poursuivre les expériences. « Nous tentons d’obtenir une forme qui n’existe pas encore à partir d’un arbre en gobelet. » L’équipe de Pyrus devra faire preuve d’imagination car il y a plus de deux cent cinquante ans, l’homme était déjà très inventif en la matière. Un suivi sanitaire, une fertilisation adaptée et un arrosage à bon escient leur sont prodigués pour relever l’autre défi : reconstruire un système racinaire solide dans un plus petit volume de terre.
Sculptures gourmandes
Arrachage et transplantation en caisse mobilisent huit personnes entre novembre et mars. Puis arrive le jour du grand départ sur les routes de France. Imaginez le transport de sujets de 2 m dans leurs grandes caisses ! Au bout du chemin, une grue et un chariot élévateur les déposent au bon endroit dans le jardin. Celui que David, redevenu paysagiste, a proposé d’aménager. Là, une nouvelle vie commence. Plus question d’être dissimulé par les voisins, comme au verger. Chaque poirier devient une vedette. Si des arbres en croisillons sont choisis, David conseille d’en planter plusieurs en alignement. En revanche, les arbres en gobelet sont plutôt installés isolément. Le jour de la plantation, il pilote les opérations, puis reviendra suivre la reprise des arbres et contrôler leur bon état de santé. Finalement, David ne se sépare jamais de ses poiriers.