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cette grande diversité, Mélie remarque qu’il y a
encore beaucoup de travail pour arriver à obte-
nir de meilleures variétés. La forme de la fleur, le
port, la durée de floraison, en un mot, la bonne
tenue de la variété, constituent des critères de
plus en plus importants.
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Si belle soit-elle, une variété qui s’affale un peu
trop facilement sous l’effet d’une pluie printa-
nière pourra être disqualifiée. Trop peu de fleurs
sur une hampe discréditeront une autre dont le
coloris semblait novateur. Ainsi, si les hybrida-
tions sont effectuées avec des objectifs, le hasard
assure une bonne partie du travail. Il faudra alors
semer les graines obtenues, les cultiver et obser-
ver la progéniture. Une activité qui ne prend
qu’une petite partie du temps à Mélie. L’arra-
chage des iris, à partir de la fin juillet et jusqu’en
octobre, pour honorer les commandes au fur et
à mesure, requiert une certaine disponibilité.
À cette saison, il est impossible de travailler en
pleine journée, à l’heure où même les grillons se
tapissent ! C’est à la fraîche qu’il faut agir. À cette
époque, les rhizomes ont atteint leur maturité et
ont reconstitué leurs réserves. Mais avant l’été,
quelques plants sont extraits de terre pour satis-
faire les clients lors des fêtes des plantes. L’acti-
vité mobilise alors la famille au grand complet,
et il n’est plus temps de flâner parmi les fleurs
et les parfums des iris…