LES BATONS
Le bâton se choisit comme un bâton de ski de piste au niveau de la taille. On le positionne à l’envers sur le sol et on met la main juste pour la rondelle. L’angle au niveau du coude doit être à quatre-vingt-dix degrés.
Il existe différents modèles : en aluminium, carbone, télescopique deux ou trois brins, monobrin… Le bâton monobrin reste la base car le plus léger, le plus solide ; le moins cher aussi. L’absence de réglage n’est pas un inconvénient à la montée car du côté amont, il suffit de le tenir sous la poignée. Par ailleurs, de nombreux bâtons de ski sont équipés à cet endroit d’un grip caoutchouté prévu à cet effet. En l’absence, on peut le bricoler avec du Strapal ou de la Guidoline. Cependant, dans les neiges meubles et même en neiges fermes, les techniques actuelles de descente font qu’on n’utilise plus forcément l’appui bâton, le fameux « planter » du bâton cher à JeanClaude Duss. Aussi, le bâton télescopique pourra trouver son utilité en choisissant en descente un réglage plus court afin de ne pas entraver les mouvements de bras. Dans tous les cas, on choisit un bâton plus léger qu’en ski alpin. Mais qui dit léger, dit aussi plus fragile. Et le bâton de ski est mis à contribution : trous entre les souches, fragilisation quand on tape sur les skis avec pour faire tomber le surplus de neige, coincement entre deux branches… A 80 ou 100 euros la paire (les bâtons ne sont pas vendus à l’unité), ça fait vite râler. Aussi, de nombreux skieurs se contentent d’un bâton de ski de fond, peu onéreux et avec une pointe très efficace sur la neige dure. Son inconvénient reste la rondelle, trop petite pour les situations de grosse poudre. En outre, il est conseillé d’enlever les dragonnes dès qu’un risque d’avalanche existe. En cas de rupture, cela évite de se faire entraîner au fond à cause du bâton.