LE SKI DE NUIT
Skier de nuit, ce n’est pas seulement réservé aux compétiteurs en recherche de créneaux d’entraînement durant leurs journées de travail. Ce n’est plus seulement les sorties pleine lune durant lesquelles on peut se passer de la lampe tellement la neige ref
DES DANGERS EN PLUS
Le ski de nuit est un moyen fort agréable de parcourir la montagne. Il n’est pas sans rajouter des problèmes à un milieu déjà hostile :
• les températures sont froides • si la neige est transformée, elle ne dégèle pas • même avec une bonne lampe, on ne voit pas le terrain comme en plein jour • il est compliqué d’anticiper le danger d’avalanche sans pouvoir jauger des pentes qui nous dominent • tout secours sera plus compliqué • en général, il faut dormir un peu après
Pour toutes ces raisons, le ski de nuit est surtout pratiqué en hiver, par neige poudreuse, sur des itinéraires que l’on connaît pour les avoir parcourus en plein jour et qui ne sont généralement ni trop exposés aux avalanches ni trop longs… Attention aux pratiques sur les pistes de station dans le seul but de faire un peu de sport le soir sans avoir à gérer les contraintes de sécurité du milieu vierge. Elles ne sont pas exemptes de danger. En particulier celui de croiser une dameuse ou pire, son câble lorsqu’elle travaille sur des pistes raides, souvent invisible et parfois enfoui sous un peu de neige.
LA PLEINE LUNE
Cela reste quand même le moyen le plus sympathique de s’évader après le repas du soir. La lampe ne servira alors qu’à ranger ou rechercher des affaires dans son sac et pourra se réduire à la petite frontale légère (avec de bonnes piles quand même). Certes, on skie un peu moins vite qu’en pleine journée mais faites l’expérience : c’est assez incroyable la visibilité que l’on peut avoir lorsque la poudreuse scintille sous l’éclairage de notre satellite quand il est à 100 % de sa puissance.