REFUGES OU BIVOUAC ?
C’est l’éternelle question. Les étapes de ce GR56 sont suffisamment longues pour que la majorité des randonneurs respecte ce découpage. Et du même coup, puisse profiter des nombreux hébergements disponibles. Lors de haltes en altitude, on n’aura pas le choix du refuge mais lors d’hébergements en vallées (Bayasse, Bousiéyas, Larche, Fouillouse…), les possibilités vont s’élargir. Les adeptes du clé en main ont donc tout ce qu’il faut comme sur n’importe quel GR.
Mais il est clair que le bivouac offre la double chance de planifier soi-même les étapes en fonction de sa forme et de la météo au jour le jour, et d’hériter du privilège de la nuit en montagne. Mais avec la contrainte d’être organisé au niveau de la nourriture, et bien équipé au niveau du matériel. Cette contrainte induit un sac à dos nettement plus lourd, forcément pénalisant pour la vitesse et le confort de progression. Aujourd’hui, on peut considérer que pour deux personnes qui partagent une tente légère, le supplément de poids occasionné par la tente elle-même, le sac de couchage, le matelas, le réchaud, le carburant et la popote, est d’environ 2,5 kg par personne, ce qui reste acceptable. Il faudra y ajouter la nourriture mais avec plusieurs passages en vallée, on aura l’occasion de se ravitailler en cours de route.
Sur le GR56, le choix de l’autonomie reste finalement une contrainte acceptable. Après, il demeure évident que faire ce choix pour ne passer qu’une ou deux nuits en bivouac reste dommage. Il est donc préférable de décider d’un tour en utilisant tous les refuges ou d’un tour « full bivouac ».
À noter que le bivouac à l’intérieur du parc du Mercantour reste autorisé à condition de bien respecter la réglementation, ce qu’on devrait finalement faire partout et pas seulement en zones dites protégées.