Chrono des sables
En remportant l’enduropale du Touquet, un chrono Hanhart 417 ES au poignet, Milko Potisek aurait pu se prendre pour Steve Mcqueen, amateur d’enduro et du chrono Hanhart.
HANHART 417ES - LE TOUQUET
Milko Potisek remet toutefois les pendules à l’heure car, s’il est un authentique admirateur de Steve Mcqueen, qui pratiqua l’enduro dans les années 60 et qui, comme lui, portait son chronographe Hanhart 417 ES au poignet droit, le pilote Yamaha tient à préciser que la comparaison s’arrête là : « Me prendre pour le King of Cool, non ! Gagner c’est 70 % de mental et 30 % de physique. J’adore Steve Mcqueen à titre perso. Mais moi, je suis professionnel depuis l’âge de 18 ans. Donc, 14 ans de courses de moto, un contrat pro avec Yamaha, un partenariat privilégié avec le joaillier horloger Verhoeven et maintenant une 417 ES Hanhart au poignet... droit. »
C’est chez Verhoeven, à Dunkerque, ville dont il est également originaire, que Milko a découvert le chronographe 417 ES avec son bracelet Bund, un double bracelet très prisé des pilotes d’avion, conçu spécialement pour lui par Hanhart aux couleurs de son écurie, en veau bleu (couleur de Yamaha) et jaune (sa couleur fétiche), avec une doublure en caoutchouc. Et pour une impeccable finition, c’est le maître maroquinier Yann Perrin, de l’atelier du Bracelet Parisien (ABP Paris), qui en a lui-même assuré la réalisation. Porté au poignet droit comme avait coutume de le faire Mcqueen, qui comptait la Hanhart parmi ses montres favorites, le chronographe 417 ES a été soumis à rude épreuve durant les trois heures de course de l’enduro du Touquet, le 27 février dernier. Après plusieurs chutes et des pointes de 172 km/h sur la plage parmi plus de 1 200 autres coureurs et devant 300 000 spectateurs, Milko Potisek (champion de France de Motocross 2022) a finalement franchi en tête la ligne d’arrivée, sa troisième victoire dans cette épreuve mythique créée par Thierry Sabine en 1977. « Sans doute la plus difficile, précisa le pilote Yamaha, car je partais comme favori. Mais sûrement la plus belle car jusqu’à la fin, la course était indécise. » L’histoire, toutefois, ne dit pas si Steve Mcqueen portait son chrono Hanhart lorsqu’il participa aux International Six Days of Trial en 1964.