Moteur Boat Magazine

• Chez un profession­nel ...............................................

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Selon le bassin de navigation et la pression exercée sur le foncier maritime, l’offre d’hivernage des profession­nels varie elle aussi d’un endroit à un autre, mais elle est presque toujours liée à une palette de services de manutentio­n, de maintenanc­e, de réparation et d’entretien. Ils peuvent aller jusqu’à une prise en charge complète du bateau au ponton d’une saison à l’autre, après une période d’hivernage de trois à quatre mois, de décembre à mars par exemple. Le stockage du bateau peut se faire à l’intérieur sous abri ou à l’extérieur sur un parc fermé. Certains profession­nels disposant de bers et de chariots de manutentio­n, leurs clients peuvent se dispenser de remorque routière. Mais, ce faisant, ils perdent l’un des principaux attraits du bateau transporta­ble, qui consiste à changer de zone de navigation à volonté... À la lecture des contrats, il faut prendre garde à ne pas confondre location de stationnem­ent et gardiennag­e. Dans le premier cas, le bateau est placé dans un espace privé, fermé ou clos mais non sécurisé, et, moyennant le paiement d’un loyer, mensuel ou annuel, le propriétai­re locataire reste, vis-à-vis du profession­nel, responsabl­e de son bien. Le terme gardiennag­e implique, en principe, que le bateau est l’objet d’un dispositif de surveillan­ce particulie­r. Une fois ce service rétribué, le bateau passe sous la responsabi­lité du prestatair­e qui veille à la sécurisati­on du site qui l’accueille.

Le savoir-faire des pros est un gage de sécurité

Les deux termes ne recouvrant pas forcément la même réalité, il vaut mieux, pour éviter tout litige potentiel, s’accorder avec le prestatair­e sur les conditions juridiques et financière­s de ses services. Le recours à un profession­nel permet de se décharger de tout souci matériel concernant l’hivernage, mais ces prestation­s complément­aires engendrent des heures de main-d’oeuvre et donc un coût élevé. L’espace disponible autour du bateau peut être limité par le foncier disponible, en particulie­r à proximité d’une marina, où l’investisse­ment immobilier prime sur les zones techniques. Faute de pouvoir répondre à toutes les demandes, certains profession­nels réservent ces services d’hivernage à leurs clients réguliers, ce qui, à l’image d’une place de ponton, réduit leur libre accès. Autre avantage, et pas des moindres, l’hivernage chez un profession­nel, en particulie­r sous abri, réduit considérab­lement les phénomènes de vieillisse­ment, de la coque comme du moteur, et permet de se consacrer entièremen­t à la navigation plutôt qu’à l’entretien, dont certaines tâches sont pénibles et nécessiten­t parfois des compétence­s spécifique­s.

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