Moteur Boat Magazine

Mercury développe son jjoysticky ppour la deuxième monte

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Jusqu’à présent, l’installati­on du Joystick Piloting n’était possible qu’en première monte sur les unités sortant d’usine avec des moteurs Verado JPO (pour Joystick Piloting Outboards). Rappelons que le système permet de déplacer facilement le bateau dans n’importe quelle direction, y compris latéraleme­nt, un net avantage lors des accostages ou des manoeuvres de port. Très récemment, le motoriste américain a annoncé que le Joystick Piloting était désormais compatible, dans certains cas, sur des bateaux d’occasion. Pour que l’installati­on soit autorisée, elle doit être réalisée au cours d’une remotorisa­tion, et sur une unité dont le montage a déjà été validé aux États-Unis. L’agent Mercury suit un protocole dont les différente­s étapes ont été établies par les technicien­s de Mercury Europe. Ces derniers valident l’installati­on avant que l’agent ne remette le bateau au client. « Le montage d’un tel joystick sur une occasion est plus complexe qu’en première monte, précisent-ils. Surtout parce que de nombreux éléments non prévus au départ viennent se greffer au cours de cette opération. » Un autre exemple concerne les hélices d’origine, qui ne seront pas forcément compatible­s avec les nouveaux Verado JPO, même si la puissance reste similaire. « Il faut bien comprendre que ce n’est pas qu’un simple copier-coller », concluent les spécialist­es de Mercury.

Une semaine de travail pour effffectue­r le montage

Le montage du système JPO, très précis, nécessite environ une semaine de travail pour une remotorisa­tion complète. Le premier bateau d’occasion à recevoir le Joystick Piloting est un Boston Whaler 285 Conquest. L’opération s’est déroulée chez Port Deun Marine à Saint-Philibert (56), et c’était une première en Europe. Ce 285 Conquest a troqué son ancienne paire de 250 chevaux Verado pour deux nouveaux 250 chevaux Verado JPO. Côté coût, il faut compter entre 15 000 € et 21 000 €, selon le type de Vessel View installé (4 ou 7), ou s’il s’agit d’une double ou d’une triple motorisati­on. À puissance égale, les Verado, JPO ou non, sont commercial­isés au même tarif ; en fait, le surcoût provient des différents éléments de commande du joystick (calculateu­rs électroniq­ues, etc.) et, bien sûr, de la main-d’oeuvre. À ce jour, une douzaine de bateaux sont équipés du Joystick Piloting en France, principale­ment des Black Fin et des Boston Whaler, dont un seul d’occasion. Comme le prédisent les technicien­s de Mercury : « Il y a fort à parier qu’il deviendra la norme pour les doubles motorisati­ons… » Ce système sera présenté à flot lors de la prochaine édition du Grand Pavois, à La Rochelle, du 17 au 22 septembre. Au programme : tests et démonstrat­ions…

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de s’équiper du Vessel View, l’ordinateur de bord Mercury
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Quand on opte pour le joystick, il est obligatoir­e de s’équiper du Vessel View, l’ordinateur de bord Mercury (écran à gauche sur la photo).
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Pour monter le Joystick Piloting sur ce Boston 285 Conquest d’occasion, il a fallu tout d’abord changer sa paire de 250 chevaux Verado par des 250 chevaux Verado JPO.
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désormais possible sur un bateau d’occasion, mais à certaines conditions !
Le joystick facilite tellement les manoeuvres de port que de plus en plus de plaisancie­rs le désirent. C’est désormais possible sur un bateau d’occasion, mais à certaines conditions !

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