SELVA D500 Un p’tit aux épaules larges
Plus de 30 noeuds avec un 50 chevaux, ce modèle ludique et marin ne manque pas de tonus et, accessoirement, de confort.
C’est fou les écarts qu’il peut y avoir entre deux semirigides de 5 mètres ; en fonction de l’aménagement du pont et du diamètre des boudins, vous aurez l’impression d’être à bord tantôt d’une petite annexe, tantôt d’un vrai bateau. Le Selva D500 fait partie de cette deuxième catégorie. Ses flotteurs bien larges et sa console pas trop reculée lui permettent déjà de se comporter comme un pneu de taille respectable. En clair, il ne se cabre pas excessivement au déjaugeage, il navigue bien à plat et gîte assez significativement (mais raisonnablement) au déjaugeage. Ajoutez une motorisation pêchue de 50 chevaux Selva version XS et vous êtes en présence d’un pneu ludique capable d’emmener deux personnes à plus de 31 noeuds ! Certes, à ce jeu il faut avoir la main leste sur le trim, sans quoi l’embarcation devient un peu trop aérienne. Assis sur la banquette on s’amuse comme un fou à jouer avec ce petit kart très capable, mais on aurait aimé une assise plus épaisse, eu égard au confort des fessiers !
Un beau bain de soleil avant
Le D500 s’enorgueillit d’un généreux solarium avant de 1,69 mètre de long par 1,20 mètre à la base. La capacité de rangement est assez convaincante avec un coffre avant engloutissant aisément l’armement de sécurité, et un autre rangement à l’arrière servant surtout à contenir la nourrice et la batterie. Le D500 s’est incontestablement avéré l’un des bons élèves de notre comparatif ! Attention, cependant, à la couleur blanche très salissante...