Une tablette sinon rien?
Le rythme des ventes de tablettes est de l’ordre du demi-million par jour, soit plus de 229 millions d’unités en 2014, c’est dire l’ampleur du phénomène ! L’offre est si vaste qu’il est impossible de la présenter de manière exhaustive. Mais la technologie de ces appareils varie peu d’un modèle à l’autre, de même que les tailles d’écran, dont la diagonale va de 7 à 10 pouces. La mode actuelle est de réduire l’épaisseur du boîtier à quelques millimètres et à augmenter la résolution de l’écran, désormais aussi élevée qu’une page imprimée (300 DPI). Avec ses iPad, Apple a développé son système iOS propre, mais c’est le système Android, une version de Linux adaptée aux terminaux mobiles soutenue par Google, qui domine le marché aujourd’hui, les tablettes Windows de Microsoft restant loin derrière. Par rapport au traceur, la tablette possède un prix trois à quatre fois inférieur, un processeur multicoeur plus puissant, une capacité de stockage et de mémoire vive bien plus élevée, un écran à haute ou très haute résolution, un usage polyvalent et autonome, et une extrême légèreté (quelques centaines de grammes). Ses inconvénients restent son écran illisible au soleil (le rétroéclairage accapare à lui seul 60 à 80 % des ressources de la batterie !), sa vitre sensible aux reflets, son boîtier ni étanche ni résistant à l’humidité, les accessoires coûteux, et les applications marines encore limitées. Il existe certes de rares tablettes « durcies » utilisables en extérieur mais, faute d’un marché de masse, leur prix s’envole et se rapproche de celui d’un traceur spécialisé.