SOLEMAR 500 Bon à tout faire
Le plus petit des trois modèles essayés n’en demeure pas moins un bateau complet, prêt à naviguer et qui remplit parfaitement son office. Ses 5,10 mètres lui autorisent huit personnes à bord, un équipage qui risque toutefois de mettre l’unité à la peine avec sa puissance minimale de 40 chevaux. Le 70 chevaux qu’il recevait pour nos tests lui convient parfaitement ; il peut supporter 90 chevaux en puissance maximale.
Une console déportée à tribord
Le bateau affiche une nette tendance à se cabrer au déjaugeage, ce qui poussera le pilote à charger un peu l’avant en poids (avec quelques mètres de chaîne supplémentaires ou en invitant les passagers à s’approcher de la baille à mouillage au moment de pousser les gaz). En navigation, il vire court et sans déraper, montrant même une belle accroche lors de virages les plus serrés. Lorsqu’il est déjaugé, il ne faut pas hésiter à trimer le moteur pour le rendre plus « aérien », la direction à câble s’avérant un peu dure. Sa vitesse de pointe est de 32,2 noeuds et de 18,5 noeuds à mi-régime, soit environ 3 500 tr/mn (le compte-tours étant hors-service, nous n’avons pas pu effectuer un relevé précis de vitesses par régime). Le pilote profite d’une console déportée à tribord. Lorsqu’il est seul à bord, il faudra en tenir compte pour l’équilibre du bateau, assez léger et donc sensible à la répartition des poids. Une autre conséquence de cette disposition est que le pied droit du pilote risque de glisser dans la petite cuvette du dalot d’évacuation d’eau.